La huitième étape de la Vuelta a enfin vu la victoire de l'homme qui a dominé la course depuis une semaine. Chris Froome s'est en effet imposé sur la Cumbre del sol en démarrant à 800 mètres de l'arrivée après un excellent travail de Mikel Nieve qui avait empêché ou annulé toute attaque tout en gardant le groupe des favoris intact. Esteban Chaves et dans une moindre mesure Michael Woods, sont les seuls qui ont presque réussi à inquiéter le maillot rouge, mais Froome était tout simplement le plus fort. Il remporte ainsi sa première étape sur cette Vuelta après avoir à maintes reprises démontré qu'il était un cran au dessus de ses adversaires pendant la première semaine de course. Les secondes commencent à s'accumuler au général, où seul Chaves est à moins d'une minute. A présent, les enjeux sont clairs: soit la forme de Froome commence à décliner en deuxième semaine où les montées commenceront à être plus longues, soit la Vuelta est déjà jouée et se résumera à une démonstration de puissance de Froome et des Sky jusqu'à Madrid.

A la Fantavuelta, c'est la TeamGhislainLambert qui l'emporte avec 604 points devant Get Up Style et Tommeke, alors que Diabolik maintient une avance confortable au classement général. 

Le bon plan du jour

Inutile de tourner autour du pot, Chris Froome était le leader à prendre sur cette Fantavuelta. Il n'a peut-être pas encore gagné tour d'Espagne, mais il a déjà rapporté plus de 1000 points en une semaine. Il est en tête du classement à points et troisième du classement du meilleur grimpeur. S'il ne fléchit pas, il peut aller chercher le record de 4235 points de Nibali sur le Tour 2014. Incontournable !

Le mauvais plan du tour

Lorsque le groupe des favoris s'est retrouvé dans la dernière montée vers la Cumbre del sol, tous les leaders étaient là pour se disputer la victoire. Ou en tous les cas pour lutter pour la deuxième place. Tous sauf Louis Meintjes qui a été lâché dès les premiers metres de la rampe finale. On sait que le Sud-africain est plus à l'aise dans les longs cols, mais en attendant, son compteur reste bloqué à un point, alors que d'autres coureurs comme Woods, Zakarin ou Kelderman ont profité de l'étape de dimanche pour se mettre réellement en marche.

Comments

C'est bien ce que fait Michael Woods, pour sa deuxième saison en WT...à bientôt 31 ans. Je le vois bien gagner une belle classique la saison prochaine, ou pourquoi pas dès cet automne tiens.

Woods est pour le moment phénoménal, curieux de voir ce qu'il va être capable de faire en haute-montagne cette semaine. Sinon @Oli, Luis Mas Bonet (Caja Rural) et Enric Mas (QSF), j'étais pas si loin... ;o)