
Les sprinters avaient coché d'une grande croix la plus longue étape de ce Giro et n'ont forcément pas laissé passer leur avant-dernière chance de briller. Et c'est le nouveau Picasso de la discipline qui s'impose une nouvelle fois brillamment, admirablement lancé par son poisson-pilote, Maxime Richeze. Jakub Mareczko, deuxième, continue de grandir et Sam Bennett, troisième, passe lui une nouvelle fois très près. Tom Dumoulin, serein, reste évidemment en rose.
La route allait être longue pour cette douzième étape, puisque229 kilomètres figuraient au programme entre Forli et Reggio Emilia. Et même si deux grand-prix de la montagne s'offraient au peloton, les 110 derniers kilomètres n'étaient qu'un long faux-plat descendant jusqu'à l'arrivée. L'inévitable échappée ne tarde pas à se former et ne compte cette fois que trois courageux et téméraires. Marco Marcato et Sergey Firsanov, dans un premier temps, tous les deux vite rejoints par un troisième larron, Mirco Maestri. La Bardiani place donc enfin un coureur à l'avant et peut, pour la première fois de ce Tour d'Italie, se permettre de rêver d'un succès d'étape.
Rêve utopique s'il en est, car les flèches d'argent ne comptaient assurément pas laisser passer leurs chances. Malgré un dernier baroud d'honneur de Maestri, les fuyards sont rattrapés à une dizaine de kilomètres de la ligne et les trains de sprinters ne tardent pas à se mettre en branle. A ce jeu, pour la troisième fois depuis le départ, c'est le talentueux Fernando Gaviria qui s'impose au terme d'un sprint que son comparse argentin lui a amené sur un plateau d'argent. Le colombien n'a laissé aucune chance à ses adversaires et on ne voit pas bien comment on pourrait lui enlever son maillot cyclamen avant l'arrivée à Milan dans une grosse semaine.
Au Fantagiro, Furupu Ichiban et Touzeti se partagent les lauriers du jour, suivis de très près par Pius Team et Men In Black. Premio trône toujours en tête du classement général, la Rocca Morice du Gitan s'octroie la deuxième place et la reine des Classiques, Tommekedue, la troisième. On devrait retrouver les mêmes protagonistes aujourd'hui pour la dernière étape promise aux hommes rapides.
Le bon plan du jour :
Beaucoup de fantamanagers y croyaient dur comme fer, mais rien ne garantissait pourtant au départ que Fernando Gaviria (36 Fantamillions) allait créer la sensation. Le fait de n'avoir pu endosser la vareuse céleste nous a même renforcé un peu plus dans nos doutes et, après deux étapes,38 Fantateams se disaient que s'il pouvait ne fut-ce que remporter un petit bouquet suffirait finalement à leur bonheur. Mais le colombien est vite sorti du marasme dans lequel certains ont bien voulu croire qu'il était confiné. Le "Missile" n'était en fait juste pas encore armé… Depuis lors, il n'a eu cesse de démontrer que s'il y a bien un homme rapide dans le peloton, c'est lui ! Avec ses 1209 fantapoints, inutile de dire que l'investissement en valait la chandelle. Et, même s'il n'aura plus beaucoup l'occasion de faire parler la poudre, la moisson n'est probablement pas encore finie.
Le mauvais plan du jour :
Dans un Fanta Grand Tour, le choix de prendre ou non des sprinters n'est jamais chose aisée. Trouver celui qui à moindre prix rapportera le maximum de points l'est encore moins. Et, dépenser un gros budget pour s'octroyer les faveurs des cadors de la discipline, met la plupart du temps les fantamanagers face à un choix cornélien. Qui plus est, quand leur prix n'est pas piqué des vers, les choses se compliquent d'autant plus. Mais avec des gars comme Dédé Greipel, Caleb Ewan, Sacha Modolo ou encore Giacomo Nizzolo, il y avait pléthore d'artistes capables d'animer le bal. Au final, on ne retiendra que la performance du jeune colombien de chez Quick-Step tant les autres se sont faits discrets ou ont manqué le coche de décrocher la timbale. On ne jettera pas au bac les performances respectables des Greipel, Mareczko, Bennett ou encore Ewan, mais ceux qui ont dépensé leurs précieux deniers en espérant gagner gros en ont aujourd'hui pour leurs frais. On fera les comptes dimanche prochain…. Alors, sprinters ou pas sprinters ?
Commentaires
Bon.. Gaviria, je crois que j
Respectons la volonté de
En plus Gaviria.. Déjà le nom
merci Our frank! Bon.. Au
L'église qui se fout de la
Gaviria est au fantagiro 2017
Tout le monde sait bien que
Attention Jicé, Mickey Parade
Ce Hesjedal... Voilà .. Tout
Et voilà, il fallait s'y
Gaviria il est colombien, pas
Et toujours pas de pépite
Cette chute de Thomas et
Je comprends les sentiments
La seule chose dont un
Allez les mecs on se calme.
On sait bien que ma mauvaise
Moi j aime ces échanges qui