Les journées se suivent et se ressemblent sur ce Tour de France. Même s'il a fallu attendre le verdict du photofinish et que la différence entre les deux premiers n'était que de six millimètres, c'est à nouveau Marcel Kittel qui s'est imposé au sprint. Le malheureux du jour s'appelle Edwald Boasson-Hagen qui, parfaitement lancé par ses équipiers,  a fait le sprint presque parfait, si ce n'était pour le coup de rein final du colosse allemand. Michael Matthews termine troisième, alors qu'Arnaud Démare a raté son sprint et doit logiquement céder le maillot vert à Kittel.

Le top-10 du jour est composé par les mêmes coureurs qui avaient terminé aux premières places la veille à Troyes, ce qui montre une certaine absence de diversité dans le parcours de la Grande Boucle cette année. Il y a plusieurs manières d'organiser des étapes pour sprinters. On peut mettre une réelle difficulté à plusieurs kilomètres de l’arrivée afin de favoriser les sprinters plus résistants.  On peut faire une arrivée sur une chaussée légèrement plus étroite et en courbe qui bénéficie souvent aux meilleurs "pilotes". Mais non, cette année, les étapes de plaine sont complètement plates et se terminent toutes sur des longues lignes droites bien larges. Kittel remercie, enfile son troisième succès et voit désormais la vie en vert.

Au Fantatour, le podium du jour est aussi similaire à celui de la veille, sauf qu'Eddy Beauregard savoure cette fois sa victoire en solitaire, puisque l'absence de Démare dans le top-5 n'a pas permis à la Polska Team 2 de maintenir la cadence. Les deuxième et troisième marches du podium sont par contre occupées respectivement par le trio Tartagueule-Tormenta-Déjà vu Again et le duo Dynamo Cyclo-Team 23. Au classement général, Copacobana reste en tête devant Team 23, mais les écarts se resserrent et nul ne doute que les étapes du week-end changeront la situation.

Le bon plan du jour

En dépassant la barre des 800 points, Marcel Kittel a déjà rempli une grande partie de son contrat, et ce, alors qu'il reste encore plusieures journée dédiées aux sprinters avant l'arrivée aux Champs Élysées. Les 47 fantamanagers qui ont dépensé 41 millions pour s'octroyer les services du panzer allemand s'en frottent les mains.

Le mauvais plan du jour

Un Allemand au sommet, mais un autre Allemand qui s'en eloigne de plus en plus. En effet, André Greipel semble avoir de plus en plus de difficultés à faire parler sa légendaire puissance. Vendredi, il a carrément terminé à une décevante 9ème place. La pente descendante semble entamée pour le Gorille de Rostock. On l'avait déjà remarqué au dernier Giro où il avait cependant réussi à remporter une étape. Peut-être que son heure viendra aussi sur ce Tour,  comme l'année dernière, lorsqu'il dû attendre les Champs Élysées pour enfin lever les bras. Pour l'instant, les 23 fantateams qui ont claqué 39 millions doivent se contenter des 255 points obtenus par le Gorille en attendant un dernier sursaut.

 

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