Magnus Cort Nielsen s’impose facilement au sprint à Carcassonne devant Ion Izagirre et Bauke Mollema au terme d’une échappée fleuve. Les trois compères ont réussi à s' extirper d’un petit groupe de fuyards pour se disputer une victoire que le peloton n’a jamais discuté.

Quinzième étape déjà et nouvelle occasion pour les baroudeurs de se mettre en évidence. Trois difficultés répertoriées, dont le pic de Nore, classé 1ère catégorie, mais, in fine, pas suffisamment de relief pour que les cadors se livrent une bataille rangée. D’autant que le passage dans les Alpes à laissé des traces et que l’arrivée prochaine dans les Pyrénées stigmatise toutes les attentes.
 
Occasion rêvée pour les électrons libres de se partager l’affiche, qui plus est, après l’échappée victorieuse de la veille. Dès le départ, la bagarre pour prendre le bon wagon fait rage et une petite trentaine de coureurs arrivent à finalement prendre le large. Le peloton laisse filer et, une nouvelle fois, l’avance des échappés sera plus que conséquente. Sky temporise comme à son habitude et laisse les fuyards s’écharper entre eux. Chacun y ira de son attaque, entre maillot à pois et victoire d’étape, la journée fut animée. Ils finiront à huit devant et le jeu d’équipe permettra aux trois précités de se jouer le bouquet final. A ce jeu, la victoire ne pouvait tout simplement pas échapper au danois, bien plus rapide au sprint que ses deux comparses. Dommage cependant pour les deux perdants du jour de ne pas avoir tenté de se débarrasser de Nielsen et d’annihiler ainsi leur chance de succès.
 
Au rayon des favoris, hormis la valeureuse mais infructueuse tentative de Dan Martin, il ne s’est strictement rien passé. La journée de repos dans le viseur et la dernière ligne droite vers Paris, en passant par les Pyrénées, en aura plus que probablement refroidi plus d’un. Au Fantatour, aucun répit par contre, Georaid1 remporte l’étape du jour devant Team 60956 Red et An Geansai bui. Peu de changement au Général où  Bouledor mène toujours la danse.
 
Le bon plan du jour
 
Plus que certainement courroucé par sa présence dans la rubrique du mauvais plan, Magnus Cort Nielsen s’est fait un plaisir de faire taire son détracteur d'il y a deux jours. Certes, ce n’est pas encore Bysance, mais sa réaction d' orgueil lui permet de rendre le sourire aux deux audacieux qui ont pu savourer l’incommensurable bonheur de monter sur le fantapodium. Avec 240 points dans la besace et l’occasion d’encore scorer cette semaine, le danois pourrait s’avérer être un placement judicieux.
 
Le mauvais plan du jour
 
Bauke Mollema(41 fantamillions) restera sans doute à tout jamais un grand mystère. Ce n’est sans doute pas pour rien qu’un seul fantamanager seulement s’est fait prendre au piège de l’inconstant hollandais. Souvent cité parmi les protagonistes de premier plan, Bauke n’y arrive finalement que très ponctuellement et, à l’image de la colonie batave, il s’apparente plus à un oiseau pour le chat qu’à un lion rugissant. Une fois de plus, le Général s’est très vite éloigné et sa passivité à Carcassonne ne pouvait guère lui apporter plus qu’une insipide troisième place. Indigne de son talent qui, au final, ne lui rapporte que de bien maigres récompenses.
 

Comments

Étonnant ce Cort Nielsen. Il est censé être un sprinter mais n'a participé à aucun sprint en première semaine. Puis il suit Mollema dans un col de première catégorie et monte mieux que des Pozzovivo, Izaguirre ou Soler. Il voulait se spécialiser dans les classiques flandriennes, il ferait mieux de tenter les ardennaises...