Le belge de la Lotto-Soudal s'impose en puncheur à Ourense et devance dans la dernière bosse du jour Michael Woods et Zdenek Stybar. Membres d'une échappée de sept costauds, les fuyards ont vaillamment résisté à un peloton qui n'aura néanmoins guère mis d'entrain dans la poursuite.

Les favoris n'ont pas trouvé le terrain propice à la bagarre et se sont contentés du minimum sur les routes accidentées de Galice. Hormis le général, c’était aussi surtout l’occasion pour les équipes en panne de succès de prendre les bonnes roues et de profiter de ces trois prochains jours pour pallier ce manque. Mais laisser partir des gars comme Woods, Wellens, Soler, Stybar, Van Baarle ou encore la nouvelle sensation Arensman n’était certainement pas la meilleure idée et les déçus d’avoir loupé la bonne échappée n’ont bien vite plus eu que leurs yeux pour pleurer.

À la FantaVuelta, c’est Col du Buis qui remporte la mise avec Wellens, Woods, Roglic et Carapaz, dommage de ne pas avoir pu placer Soler, malheureux remplaçant. La bataille continue de faire rage au Général et l’égalité entre An Geansaï Dearg et Mitrogoal est toujours parfaite là où Bjorn Borg profite, lui, de l'espagnol de la Movistar pour se replacer troisième.

Le bon plan

Tim Wellens s’était montré, jusqu’ici, fort discret en termes de résultats en 2020 et n’avait, avant ce Tour d’Espagne, pas encore levé les bras. Avec l’art et la manière, Rain Man a été impressionnant ce mercredi et a su concrétiser pour la deuxième fois une nouvelle occasion de scorer. Cette deuxième victoire montre que le trudonnaire est enfin au top de sa forme et que la saison peut enfin commencer… ! Il rapporte, en tout cas, quelques 500 points et devrait encore avoir à cœur de montrer son coup de pédale retrouvé.

Le mauvais plan

Ce n’est pas vraiment la fête en cette fin de saison pour l’équipe Astana. Au-delà de l’impossibilité de placer un des leurs sur le podium d’un des trois grands Tours cette année, l’équipe kazakhe peine à saisir les bons coups et se retrouve bernique plus souvent qu’à son tour. Encore aujourd’hui, sur une étape taillée pour des baroudeurs-puncheurs comme Fraile, Aranburu, Sanchez, voire les frères Izagirre, ils ont failli en être mais n’en ont finalement pas été. Vlasov n’a plus grand-chose à perdre, et avec une équipe taillée pour l’offensive, c’est dommage de ne pas saisir les rares opportunités qu’il reste pour dynamiter le cocotier.

La question du jour

Enric Mas n’a jamais caché son admiration pour Alberto Contador. Fuente Dé, ça parle à quelqu’un… ?