Après trois courses sans victoires, l’équipe Deceunick QuicStep renoue avec le succès au GP de l’Escaut grâce à Fabio Jakobsen qui remporte très facilement le sprint le long du Schelde. Le sprinter néerlandais confirme sa victoire de 2018 en s’imposant devant Max Walscheid et Chris Lawless. Peu de points distribués au Fantaclassics, mais le bien nommé The Wolf Pack s’impose avec  une longueur d’avance, grâce à Jakobsen, Philipsen et Capiot.

Le bon plan du jour

S’il y avait un sprinter à prendre sur ce Fantaclassics, c’était bien Fabio Jakobsen. Un objectif sur une course, une victoire. Quatre fantamillions, 45 points. Pourtant la campagne avait mal commencé, avec une grippe qui l’avait obligé de déclarer forfait sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne, ce qui avait d’une certaine manière lancé la course d’attaque du Wolf Pack et la conséquente  victoire de Bob Jungels. Il avait ensuite accompagné Elia Viviani dans ses échecs, mais n’a pas raté son coup lorsqu’il en a eu l’occasion. Au GP de l’Escaut, Jakobsen avait la pression du vainqueur sortant. Bien entouré par son équipe et parfaitement lancé par Michael Morkov, il n’a pas tremblé et s’est imposé avec plusieurs longueurs d’avance.

 

La surprise du jour

La belle histoire du jour, c’est celle de la fantateam Echappée Belle. Une équipe qui avait pourtant de la gueule mais qui zone un peu dans les basfond du classement du Fantaclassics. Cela n’a pas vraiment changé après le GP de l’Escaut, sauf qu’Echappé Belle réalise la bonne opération du jour grâce à la sixième place du vieux briscard Kris Boeckmans. Etre le seul à avoir misé sur un coureur sur la pente descendante qui vaut un fantamillion et obtenir 15 points, bein ça sauve un peu la campagne…

 

Les mauvais plans du jour

Il n’y avait pas beaucoup de grands sprinters au départ de la course, mais lorsqu’on regarde le top-20 final, il n’y en a pas du tout, à part Jakobsen et dans une moindre mesure Max Walscheid. McLay ? 17ème. Greipel ? 21ème. Kittel ? Lâché à la pédale à 10 kilomètres de l’arrivée. Bonifazio ou Halvorsen ? DNF. Bouhanni ? Bein il n’était même pas là… Mais la palme du mauvais plan revient quand même à Pascal Ackermann pour l’ensemble de son œuvre sur cette campagne des classiques. Le champion d’Allemagne avait trois semi-classiques pour rapporter des points aux 16 fantateams qui croyaient fortement en lui. Surpris par la dureté de la course à Kuurne , mis hors-jeu par une chute à La Panne, Ackermann pouvait enfin faire son boulot, c’est-à-dire sprinter. Il était même plutôt bien mis dans la dernière ligne droite, mais doucement enfermé par son poisson pilote et Michael Morkov, Ackermann a très vite baissé les bras et stoppé son effort. Dommage, car face à une concurrence limitée, il aurait pu terminer sur le podium même en partant après tout le monde. Mais son compteur restera bloqué à 0 points.