Elia Viviani a remporté la quatrième étape du Tour en remportant le sprint à Nancy devant Alexandr Kristoff et Caleb Ewan. Parfaitement lancé par le maillot jaune en personne et ses poissons pilote Michael Morkov et Maxi Richeze, le sprinter italien confirme l’excellent moment de la formation Deceuninck Quick-Step qui remporte son deuxième succès d’étape consécutif.

Au Fantatour, se sont Dividi e Impera et Contador qui s’imposent ex-aequo avec 440 points, alors que la Team Bitoss-Two augmente son avance au classement général.

Le bon plan du jour

Avec un prix de 50 fantamillions, Elia Viviani était le plus cher parmi les purs sprinters. Pas étonnant que la plupart des fantamanagers lui ont préféré des coureurs légèrement meilleur marché comme Groenewegen ou Ewan. Surtout après un Giro plus que décevant pour l’ancien pistard. Mais Viviani a obtenu sa première victoire sur le Tour au terme d’une belle démonstration collective et a reçu l’injection de confiance qui lui manquait. Alors qu’Ewan et Groenewegen se sont trouvés isolés dans le dernier kilomètre, Viviani a été parfaitement lancé par ses équipiers et sur une course aussi difficile que le Tour cet aspect primordial pourra encore faire la différence dans les prochains sprints . De quoi lui faire passer l’envie de signer chez Cofidis…

 

La surprise du jour

A priori, une deuxième place pour un triple vainqueur d’étape sur la Grande Boucle, ça n’a rien de surprenant. Mais on ne s’attendait pas à ce qu’Alexandr Kristoff soit aussi proche de la victoire dès le premier vrai sprint massif du Tour. Le colosse norvégien a prouvé qu’il n’est pas encore sur le déclin et que si sur papier il est un cran en dessous des Viviani, Groenewegen et Ewan, il faudra encore compter sur lui jusqu’à Paris.

 

Le mauvais plan du tour

Celui qui par contre est clairement sur le déclin, c’est André Greipel. Une douzième place derrière tous les sprinters engagés sur le Tour, çe n’est pas très encourageant. Pour 23 millions, Greipel a obtenu la confiance de 20 fantateams qui doivent commencer à se dire qu’il y avait peut-être mieux à faire. Bon, au moins il n’a pas été battu par Mohoric, Bonifazio ou Garcia Cortina, ce qui prouve qu’il encore un sprinter. De seconde zone certes, mais un sprinter quand même.

Comments