
Sans tambours ni trompettes et sans surprises ni réel fracas, Jonas Vingegaard s’impose au sommet du mythique Bola del Mundo et s’adjuge plus que certainement son premier Tour d’Espagne. Le danois a su résister ce samedi aux accélérations d’Almeida et de Hindley avant de placer une implacable banderille à 1,5 kilomètres du sommet qui lui permet de remporter en solitaire son troisième succès sur cette Vuelta. Propre ! Bien aidés par l’équipe UAE, les favoris ont mis le temps pour reprendre les derniers rescapés de l’échappée matinale dont Giulio Ciccone, Mikel Landa et Egan Bernal faisaient partie mais aucune différence notoire n'a été faite au classement général. Seuls les malheureux Giulio Pellizzari et Félix Gall ont craqué, le premier perdant sa cinquième place et son maillot blanc au profit de Matthew Riccitello, le second sa septième place au profit de Sepp Kuss. Le jour de ses 31 ans, l’homme de Durango termine en effet deuxième sur cette ascension où il s’était imposé en 2023 juste devant le vaillant Jay Hindley. Ces deux derniers teminent ce Tour d’Espagne en boulet de canon mais autant cet ultime fait d’armes permet à l’américain de gagner une place au Général, autant l’australien n’a, lui, pas réussi à faire craquer un somptueux Tom Pidcock qui accompagnera donc Jonas Vingegaard et Joao Almeida sur le podium ce dimanche à Madrid. Fin de la historia!
À la FantaVuelta, Chorizo et sa belle équipe de grimpeurs remporte l’étape du jour pendant que Jeff Compact peut enfin fredonner avec délectation le tube de l’été 88 avant son sacre annoncé de ce dimanche.
Le Bon Plan du jour
Il était venu pour ça et il lui aura fallu attendre l’avant-dernière journée pour finalement atteindre le but qu’il s’était fixé, Matthew Riccitello s’en repartira d’Espagne avec le maillot blanc sur les épaules. Malgré les remous qui auront animé cette édition trois semaines durant, et encore ce samedi, le coureur de la tant controversée équipe Israël-Premier-Tech n’a pas particulièrement illuminé la course par de tonitruants coups d’éclats mais il n’a jamais baissé la garde et il s’est accroché pour finalement profiter du seul et unique coup de mou de son rival pour lui chiper la tunique tant convoitée. Cerise sur le gâteau, Riccitello intègre également sur le buzzer un inespéré mais magnifique Top5 du Général. Bravissimo!
Le Mauvais Plan du Jour!
À contrario, plus pour l’issue finale que pour le spectacle offert, Giulio Pellizzari emporte ce samedi la palme du mauvais plan. Le « nouvel empereur » a presque tout perdu sur les terribles pentes du Bola del Mundo après avoir fait montre d’un talent que beaucoup de coureurs transalpins lui envient. Déjà auteur d’un Giro de toute belle facture, Giulio s’apprêtait à remettre le couvert sur cette Vuelta mais le sort, ou plus que probablement la fatigue, en a décidé autrement. À 21 ans, le coureur des Marches a, une nouvelle fois, crevé l’écran mais il lui aura manqué ce petit brin de réussite pour repartir avec le César de la meilleure révélation de ce Tour d’Espagne. Vraiment dommage car Pellizzari a vraiment été étincelant et nul doute que ses prochains longs métrages devraient nous offrir un spectacle digne de la vedette qu’il ne va pas tarder à devenir. Grande Giulio !
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Résultat de ma prise de…
J'ai fait presque la même…
Et en attendant, Isaac Del…