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Jasper Philipsen a remporté sa première étape du Tour 2024 après plusieurs échecs et se remet en course pour la course au maillot vert. Le sprinter belge s’est imposé au sprint devant son grand rival Biniam Girmay, alors que le reste du top-10 de l’étape a une saveur très vintage, avec des coureurs comme Ackermann, Gaviria, Bennett, Degenkolb, Bauhaus ou Groenewegen qui nous donnent l’impression d’être revenus quelques années en arrière. Pas de changements au classement général, en attendant le retour de la montagne ce mercredi. 

Au Fantatour, le bienommé Sprint Specialists s’impose logiquement sur l’étape du jour. Polska Team reste en tête du classement général, mais commence à sentir le souffle de La Beaune Idée dans son cou.

Le bon plan du jour

Si Jasper Philipsen doit encore en claquer quelques-unes avant d’être rentable, il a au moins redonné espoir aux 216 teams qui pensaient que le sprinter belge allait cannibaliser les sprints de ce tour. Il n’a pas craqué après plusieurs échecs et grâce à son poisson pilote retrouvé MVDP il pourrait bien avoir débuté son vrai Tour à Saint-Amand-Montrond. Mais le vrai bon plan du jour, c’est Pascal Ackermann. Le sprinter allemand a obtenu une troisième place de prestige qui représente d’ailleurs son quatrième top-10 depuis le départ du Tour. Pour 8 fantamillions, son butin est actuellement de 186 points. Son ratio n’est pas encore du niveau de celui de Gaviria ou Cavendish, mais le match est ouvert. 

Le mauvais plan du jour

Alors que tous les sprinters relativement « has been » réussissent à obtenir des placettes dans les emballages massifs, Fabio Jakobsen reste aux abonnés absents dans les sprints. Le Néerlandais termine 130ème de l’étape et a laissé le rôle de jet-man de l’équipe à John Degenkolb. La saison catastrophique du Néerlandais se poursuit et on voit mal comment il pourrait remonter la pente. Ce qui est dingue, c’est la comparaison avec les mêmes résultats décevants de tous les sprinters ayant quitté la formation Quick Step dans le passé. De Viviani à Sam Bennet, en passant par Gaviria, Kittel ou Cavendish, la malédiction du sprinter qui lâche Patrick Lefevere semble être une réalité incontournable dans le cyclisme moderne.