La rubrique du Bon plan du jour permet de mettre quotidiennement en évidence le coureur qu’on n’attendait pas et qui a rapporté des points importants au Fantagiro alors qu’il était plutôt sous-coté. Au contraire, le mauvais plan du tour met l’accent sur le coureur qui semble avoir raté le coche et, avec tout le respect, pour lequel les fantamanagers ont tout simplement fait le mauvais investissement. La question du jour pointe quant à elle les enjeux à court terme de la course.

Le bon plan du jour

On ne peut pas véritablement parler d'un bon plan pour un coureur, Diego Ulissi, qui valait 47 Fantamillions. Par contre, mine de rien et sans avoir l'air de trop y toucher, à ce stade-ci de la course, Steven Kruiswijk (25 Fantamillions) apparait comme un véritable placement en bon père de famille. Le hollandais avait déjà bousculé de sa classe retrouvée le dernier Giro. A 29 ans, va-t-il enfin démontrer toute l'étendue de son talent et faire taire les mauvaises langues qui ne voyaient déjà plus qu'en lui qu'un éternel espoir déchu ? S'il est au même niveau en montagne que sur le dernier Tour d'Italie et qu'il arrive à limiter les dégâts en contre-la-montre, il pourrait être l'une des surprises annoncées à l'arrivée dans trois semaines. Ce qui ferait évidemment fort plaisir aux 9 Fantateams qui croient ardemment en ses chances d'enfin réellement briller. Quoiqu'il en soit, il est troisième du Général et risque bien d'encore montrer sa fraise plus qu'il n'en faut sur ce Giro.

Le mauvais plan du tour

Avec Andrey Amador (18 Fantamillions), surprenant quatrième l'an dernier en Italie, on détenait un joker de luxe chez Movistar. Performant en contre-la-montre et assez bon grimpeur, à l'aise sur tous types de terrain, certains s'imaginaient déjà voir le seul coureur costaricien professionnel, réitérer ses exploits de l'an passé. Mal leur en a pris, même si les dés ne sont pas encore jetés, car Amador se retrouve dorénavant à une bien moins flatteuse 19ème place et perd plus de cinquante secondes du nouveau leader. Pour un gars qui se voyait en rose, l'avenir se profile maintenant un peu plus gris, même si, tout peut encore se passer.

La question du jour

Moreno Moser redeviendra-t-il un jour celui qui défraya toutes les chroniques au début de sa carrière quand il remportait, entre autres en 2012, le Grand Prix de Francfort et le Tour de Pologne. Promis à un avenir radieux, il est petit à petit tombé dans les méandres de l'oubli. Son prologue réussi et sa flatteuse 5ème place au Général laissait entrevoir un retour au premier plan et des jours heureux sur ce Giro. Spécialiste des Classiques, l'étape d'hier lui allait comme un gant et pouvait augurer d'une finalité en rose. Présent aux avant-postes un long moment, c'est dans le plus parfait anonymat qu'il termine cette étape à la 32ème place et voit ses rêves de gloire s'envoler. Pour le neveu d'Enzo, Aldo et Francesco Moser, la route vers les sommets paraît bien plus dure que la voie céleste qui lui semblait destinée.

Comments

moser , sur 150 km il est très fort... un peu comme la plupart des jeunes italiens en ce moment.. :( condamné à faire des Gp Cerami et des coppa bartali pour gagner . On a pas encore le nouveau Claudio Chiapucci, ou le nouveau Bettini :) Ceci dit , pour Moser hier..c est ccomme pour Amador , c est un complot contre mon équipe , c est évident.