Le nouveau parcours de la plus ancienne classique du calendrier nous a offert une course passionnante, avec du suspens jusqu’aux derniers mètres et une belle victoire d’Alberto Bettiol. 5 formations se partagent la victoire du jour au Fantaclassics grâce à la paire Bettiol-Hirschi. Voici le top et le flop de la journée.
Le TOP
Depuis quelques années, Alberto Bettiol est une des plus grands énigmes du peloton. Capable de remporter des Monuments ou lutter pour la victoire sur des parcours difficiles de championnats du monde, il est en revanche souvent absent lorsqu’on l’attend et on ne compte plus les printemps où il est rentré complètement bredouille. Cette année ne semblait pas être différente, avec un week-end d’ouverture dans l’anonymat et une misérable 15ème place au Trofeo Laigueglia. Mais l’Italien a sorti un grand numéro dans le parcours vallonné de Milan-Turin, avec une attaque tranchante à 30 kilomètres de l’arrivée et une lutte à distance contre les poursuivants menée par quatre coureurs de la Bora. Pour une fois, sa campagne de printemps est déjà réussie et Bettiol pourra se présenter aux prochains rendez-vous avec moins de pression que d’habitude. Après ce qu’il a montré mercredi, on ne serait pas étonné de le voir lutter avec les meilleurs dans le Poggio, pour le plus grand plaisir des 25 fantateams qui ont encore cru en lui.
L’autre grande surprise du jour est la deuxième place de Jan Christen, le Suisse de 19 ans qui obtient un nouveau résultat après sa 5ème place au Trofeo Laigueglia. Avec Antonio Morgado et Isaac Del Toro, il fait partie des jeunes pépites de l’équipe UAE, mais contrairement à ses deux jeunes équipiers, son palmarès chez les espoirs était moins impressionnant et ne laissait pas entrevoir une explosion au plus haut niveau. Avec 480 points pour 1 fantamillion, il est très bien parti pour remporter le prix du coureur au meilleur coefficient points/prix, mais malheureusement aucun fantamanager ne l’a vu venir…
Le FLOP
Il était le favori d’après les cotes du Prono du Jour. Mais Axel Zingle a mal digéré le nouveau parcours de Milan-Turin et a franchi l’arrivée en dernière position à plus de 14 minutes d’Alberto Bettiol. On attendait une confirmation de la part du jeune coureur de la Cofidis cette année, mais malgré quelques belles places dans des sprints au Tour de la Provence et à Tirreno-Adriatico, Zingle n’a pas réussi à être performant sur les courses d’un jour. Visiblement plus à l’aise dans les sprints que dans les côtes, il aura encore quelques occasions de se refaire, mais les 6 fantamillions investis par 20 fantateams risquent bien de ne pas aboutir à grand-chose.


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Sacrilège ! J'apprends ce…
Sacrilège ! J'apprends ce matin via la plume d'Alexandre Roos dans l'Equipe que la fameuse cabine téléphonique en haut du Poggio a été démantelée... Dommage d'avoir enlevé ce symbole ! Comme se questionne Roos, "pourquoi personne n'a songé à la conserver, à la mettre dans un musée, à l'offrir à Eddy Merckx" ? Triste.