
Aucune difficulté répertoriée ce vendredi entre Riccione et Cento, du plat de chez plat sur cette treizième étape promise aux gros cuisseaux. Jonathan Milan, pour la troisième fois déjà, s'est mis un point d’honneur à terminer le somptueux travail de ses quatre lanceurs en s’imposant de bien belle manière. Pourtant victime du coup de bordure des Ineos à 60 bornes de l’arrivée, Milan est courageusement revenu au prix d’un gros effort mais il n’a cependant laissé aucune chance dans la dernière ligne droite à ses adversaires de plus en plus démunis. Preuve en est avec les quinzième et seizième places de Merlier et Groves… ! Stanislaw Aniolkowski et Phil Bauhaus font la belle affaire du jour en terminant deuxième et troisième tandis que Pogi conserve sereinement son maillot rose avant un importantissime contre-la-montre demain samedi.
Au FantaGiro, l’étape du jour revient à Volo pendant qu’Eddy Breckx s’accroche toujours pour contenir un groupe costaud d’échappés qui ne demandent plus qu’à croquer le leader vaillant mais vacillant… !
Le bon plan !
On ne peut pas vraiment dire que le palmarès de Stanislas Aniolkowski soit très fourni. À 27 ans, il a glané ses plus beaux succès en remportant deux étapes sur le Tour de Grèce en 2023 et deux étapes également sur Le Tour de Roumanie en 2019. Autant dire qu’il n’était pas vraiment le dauphin de Milan le plus attendu et que sa seule huitième place lors de la troisième étape et son prix de 7 Fantamillions n’avait pas vraiment excité les foules jusqu’ici. Cette deuxième place à donc presque valeur de succès pour le coureur de la Cofidis, raison de plus pour le mettre à l’honneur ainsi que les quatre audacieux Fantamanagers qui savaient…!
Le Mauvais Plan du jour !
Tim Merlier avait pourtant admirablement entamé son Tour d’Italie en s’imposant devant le nouveau colosse du sprint à Fossano dès le troisième jour. Qui plus est, il respirait la confiance avec ses sept victoires en 2024 et une jolie campagne de classiques. Certes, Merlier coûtait cher, 38 Fantamillions, mais il offrait, normalement, à coup sûr des garanties de victoire. Son déclassement il y a deux jours paraissait quelque peu excessif mais la faillite de Merlier et de l’équipe Quick-Step aujourd’hui est encore une solide occasion manquée. Avec une victoire et une seule cinquième place, c’était l’occasion rêvée de se relancer. C’est maintenant bel et bien raté. Et quand on sait que la prochaine n’arrivera pas avant mercredi prochain, on est en droit de se dire qu'au final, 361 points, c’est vraiment un mauvais plan.
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Tous les jours, je lis la…