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Tadej Pogacar s’empare donc de son quatrième succès sur ce Tour d’Italie en s'adjugeant à Livigno, au terme de 222 kilomètres et 5400 mètres de dénivelé positif, la quinzième étape. Malgré une échappée fleuve menée tambour battant par Nairo Quintana, finalement deuxième, le Slovène n’aura laissé aucune chance à ses adversaires en s'envolant, cette fois, à quatorze kilomètres de l’arrivée. Le natif de Komenda possède désormais au Général 6'41" d'avance sur Geraint Thomas, 6'56" sur Daniel Felipe Martinez et 7'43" sur Ben O'Connor. Un gouffre… ! Brillant, Georg Steinhauser complète le podium du jour tandis que Romain Bardet, encore un bien en cannes ce dimanche, échoue au pied de la boîte. À la peine dans les derniers kilomètres, Antonio Tiberi conserve pour 19 secondes son maillot blanc mais voit la menace Arensman dangereusement se rapprocher.
C’est Greg Ahryeaux et ses 872 points qui s’empare de la victoire du jour d’un FantaGiro toujours emmené par le costaud Tiraggiro.
Le bon plan !
C’est sûr que Nairoman aurait préféré la gagner cette étape reine que nombreux avaient coché sur leur feuille de route. Mais l’ancien vainqueur du Tour d’Italie il y a dix ans déjà ne pouvait rien faire contre ce Pogi et doit se contenter d’une deuxième place qui fait néanmoins plaisir après tous ces mois de galères diverses. Dans un style qui lui est propre, Quintana a bien ratonné avant de saluer ses compagnons d’échappée et sans un Pogacar des grands jours, il aurait rallié l’arrivée en vainqueur. Mais voilà… ! Quoiqu’il en soit, pour quatre Fantamillions, c’est tout bénef et nul doute qu’El Cóndor de los Andes repartira à l’assaut dans les prochains jours.
Le Mauvais Plan du jour !
Même si ce n’est qu’une relative surprise, l’écart entre Pogacar et ses rivaux les plus proches dans la course aux lauriers est juste abyssal… ! Seul Daniel Martinez a fait illusion 300 mètres durant ce dimanche avant de gentiment rentrer dans le rang et de laisser s’envoler l’extra terrestre Slovène. Une domination outrancière que personne n’est en mesure de contester et qui ferait presque passer les Thomas, Martinez et autre O’Connor pour de vulgaires gregariis qu’ils ne sont en fait pas. Quoique, au-delà d’une victoire qui est forcément déjà acquise à Pogacar, la lutte pour le podium qu’on imaginait passionnante nous laisse aujourd’hui tout de même un peu sur notre faim. Ça manque de panache et encore un peu plus aujourd’hui qu’hier, on ne peut que regretter qu’un Carapaz, un Mas voire un Bernal ne soient pas venus dans la Botte pour pimenter un débat qui s’enfonce doucement mais sûrement dans l’impasse.
Comments
Journée de repos, il faut…
Euh, Dino, comment te dire ?…
Euh, Dino, comment te dire ?... Toi qui es fort en maths, tu as dû t'apercevoir que Thierry (et de nombreux autres fantamanagers) pourraient encore faire péter la roteuse dimanche soir pour un sacre de l'USG. On en reparle (après le Giro :-))
Il est interminable ce…
Sacré Dino,le football en…
J'aime ce jeu. J'apprends…