Le bon plan de la Flèche Brabançonne 

A posteriori, le choix de prendre Remco Evenepoel pour 17 fantamillions était évident. Pourtant, à la fin du mois de février sa condition était inconnue et les rumeurs parlaient même d’une revalidation plus compliquée que prévue. Mais Remco reste Remco, c’est à dire un sacré castard, et il l’a prouvé en faisant exploser la course à sa manière à 40 kilomètres de l’arrivée avec le seul Van Aert capable de le suivre. Evenepoel est clairement de retour aux affaires et une victoire dès sa première course prouve qu’il faudra compter sur lui lors des trois prochaines épreuves. Il y aura Pogacar qui risque évidemment de tout rafler, mais Remco ne sera pas loin et ramènera probablement un paquet de points. Certains n’y croyaient pas et ont tenté des combinaisons innovantes pour être paré pour les Ardennaises. Des Van Gils, des Hirschi, des Skjelmose, des Cosnefroy, même des Alaphilippe… mais en fait, il fallait tout simplement avoir la foi.

Le mauvais plan de la Flèche Brabançonne

Perdre contre Powless à trois contre un, c’était catastrophique. Réaliser qu’il ne gagnera probablement jamais le Ronde, ni Roubaix, et qu’il était désormais simplement le quatrième homme, c’était dur. Mais perdre au sprint contre un Remco Evenepoel qui n’a jamais été son grand ami et qui revient d’une longue pause, alors qu’on doit le bouffer au sprint, surtout quand on est idéalement placé dans sa roue, c’est carrément un motif pour arrêter sa carrière avant la fin du printemps. On ne sait même plus ce qui pourrait encore arriver de pire à Wout Van Aert. Peut-être une non-sélection pour le Giro et le Tour et un contrat chez TotalEnergies à la fin de l’année ?