
Pelayo Sanchez a remporté l’étape de Rapolano Terme en s’imposant au sprint devant ses camarades d’échappée Julian Alaphilippe et Luke Plapp. L’Espagnol de la Movistar s’impose au terme d’une journée intense et après un beau mano à mano avec ses compagnons d’attaque. Les leaders et Pogacar ont plutôt contrôlé la course et ne se sont pas livré une grosse bataille, même s’ils terminent l’étape à quelques secondes du vainqueur.
Au Fantagiro, c’est la team Allez Julian qui remporte l’étape du jour, alors qu’Eddy Brexkx reste solidement en tête du général avant un premier chamboulement attendu avec le contre-la-montre de vendredi.
Le bon plan du jour
Les trois premiers du jour méritent tous les compliments, notamment parce que le bon coup a mis deux heures à se former. Mais leur valeur élevée ne permet pas vraiment de les considérer des bons plans. Par contre, celui qui est allé chercher la quatrième place en s’extirpant incognito du groupe des favoris après le dernier mur, commence à devenir un sérieux candidat au prix du coureur au meilleur coefficient. En effet, après après avoir obtenu le prix de la fuga lors de la deuxième étape, Andrea Piccolo a encore engrangé des points et compte désormais 90 points au compteur. Et ce, pour un fantamillion. L’italien de l’EF a été très actif en début d’étape pour entrer dans la bonne échappée et même s’il n’a pas atteint son objectif, il a réussi à rester avec les meilleurs, ce qui prouve qu’il est en grande forme et qu’il tentera encore sa chance dans les prochaines étapes. Seules 8 fantateams ont flairé le bon plan, malgré le fait qu’il avait un potentiel un poil plus important que d’autres gregarios d’équipes mineures avec le même prix.
Le mauvais plan du tour
Face à une concurrence largement prenable et avec l’expérience de son côté, Damiano Caruso était un sérieux candidat au top-5 final. Il avait d’ailleurs bien commencé, en prenant une douzième place encourageante lors de la première étape, même s’il avait ensuite perdu du temps à Oropa. Lors de la sixième étape, il est le seul leader à avoir perdu du temps, beaucoup de temps. Victime d’une chute avant le dernier secteur de routes blanches, le Sicilien termine à plus de 15 minutes des autres leaders et plutôt mal en point. S’il poursuit la course, il pourrait tenter de partir dans les échappées, même s’il pourrait aussi devoir s’occuper d’Antonio Tiberi si ce dernier remonte au classement général. Toujours est-il que les 56 équipes qui ont dépensé 29 fantamillions pour Caruso espéraient sûrement mieux à ce stade de la compétition.