
Rafal Majka, au terme d'une échappée fleuve, remporte en solitaire l'étape de Cauterets. Joli succès de prestige, le troisième en deux ans pour le talentueux polonais, qui, à défaut d'avoir encore une chance au Général, se positionne idéalement pour le maillot à pois. Le courageux Dan Martin termine deuxième pour la seconde fois sur ce Tour et il ne peut s'en prendre qu'à lui-même de ne pas avoir réagi plus vite à l'attaque du coureur de la Saxo. Dommage, car s'il est clair que le coureur irlandais a plus d'une corde à son arc, il n'est malheureusement pas toujours à la hauteur quand il s'agit de viser juste… Par contre, c'est tout bonus pour le néophyte champion d'Allemagne, Emmanuel Buchmann, qui a réussi à s'accrocher vaille que vaille, au grand dam du belge, Serge Pauwels, et à monter sur un podium dont il n'aurait rêvé, même dans ses songes les plus fous.
Au Fantatour, la bagarre fait rage, et si au Général, les positions ne changent encore guère, les Fantateams les mieux armées en grimpeurs continuent leur longue chevauchée fantastique vers les sommets. A Cauterets, fort de Rafal Majka, c'est Markes Asturias 1 qui s'impose sur le rasoir devant un Piquouze qui lui, avait, en plus du polonais, déniché la belle surprise Buchmann. Thug 4 Ever, troisième, clôt de justesse la marche.
Le bon plan du jour
Six Fantateams avaient vraiment flairé le bon plan en sélectionnant le tout jeune champion d'Allemagne de 22 ans, Emmanuel Buchmann (1 Fantamillion). Car, hormis sa victoire lors de la 3e étape de l'Okolo Jižních Čech, il n'avait encore guère défrayé la chronique. C'est donc tout à son honneur d'avoir pris la bonne échappée et de s'offrir une magnifique troisième place et, pour l'instant, le meilleur coefficient de ce Fantatour 2015.
Le mauvais plan du Tour
Pour Vincenzo Nibali (57 Fantamillions), les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Vainqueur autoritaire l'année passée, il ne semble plus être, à l'image de toute son équipe d'ailleurs, que l'ombre de lui-même. A chaque jour suffit sa peine, mais Dieu sait qu'elle est grande depuis le départ du Tour pour Il Requino. On espère sincèrement qu'il renaisse de ses cendres au plus vite, mais à voir, tous les jours, le sicilien dans le dur, on ne peut malheureusement que difficilement croire en sa résurrection. Le Tour est encore long, mais à force de perdre pédale un petit peu plus jour après jour, c'est lui qu'on risque de perdre définitivement.
Comments
La bonne organisation au sein
La bonne organisation au sein de l'équipe, et une bonne entente avec Contador, permet à ce jeune polonais de briller. C'est top! Quel champion quoi!-Par contre pour Nibali.. on y croit encore là... C'est un grand courreur, il a pas encore abandonner.. A chaque étape, il essaie malgré tout, même si au final il termine toujours dans le rouge.. Moi je dis à suivre... Attendons encore avant de le mettre comme mauvais plan..