Mark Cavendish a remporté sa deuxième étape au Tour de France 2021 en s’imposant pour la troisième fois de sa carrière à Chateauroux. Après sa victoire surprise mardi, Cavendish a confirmé qu’il a retrouvé son meilleur niveau en s’imposant devant Jasper Philipsen et Nacer Bouhanni. On se demande encore pourquoi les Alpecin-Fenix ont imposé à Tim Merlier de lancer Philipsen, alors que l’arrivée longue et droite semblait mieux convenir à la puissance de l’ancien champion de Belgique, par ailleurs déjà victorieux sur ce Tour. On ne connaîtra pas la réponse, mais il parait évident qu’il y a eu une erreur stratégique dans l’équipe du maillot jaune. Toujours est-il que la course au record de victoires d’Eddy Merckx continue pour Mark Cavendish, qui consolide par ailleurs son maillot vert.

Au Fantatour, c’est la formation Gagge Team qui s’impose grâce à Cavendish, Démare, Van der Poel et Pogacar. Le Punch d’abord conserve le fanta-maillot jaune devant L’œil du Tigre et Pogaphilippe..

Le bon plan du jour

Avec trois podiums sur trois sprints, Nacer Bouhanni réalise tout simplement le meilleur Tour de France de sa carrière. Il lui manque peu pour enfin s’imposer sur la Grande Boucle, même si, comparé aux sprinters de la Deuceunick Quick Step ou de Alpecin Fenix, le Français doit plus ou moins se débrouiller seul et part avec un bel handicap. En attendant, il a déjà engrangé 260 points pour le modeste prix de 28 fantamillions et on lui souhaite que sa soif de revanche le pousse à franchir la ligne en premier avant la fin de la course.

Le mauvais plan du tour

Au Tour 2020, Bryan Coquard avait épaté la galerie en étant omniprésent de la première à la dernière étape pour finir à sept reprises dans le top-10 au cours des trois semaines. Cette année, les choses tournent moins bien pour le sprinter de la formation B&B Hotels qui n’a pas encore réussi à intégrer un top-15 d’étape. Onze équipes ont misé sur lui, alors qu’il coûtait pareil que Bouhanni, engagé seulement dans six fantateams. La route est encore longue, mais la confiance n’est pas au rendez-vous.

Le prono-provoc pour la septième étape

A la question « Est-ce que le Tour est plié après le contre-la-montre de Laval ? », Davide Formolo a répondu par l’affirmative en découvrant le parcours de la septième étape du Tour. Non, Pogacar n’a plus besoin de personne et Formolino peut enfin prouver qu’il peut encore faire autre chose qu’aider son leader. Surtout sur un parcours qui ressemble à une classique Ardennaise, lui qui a quand même terminé deuxième de Liège-Bastogne-Liège en 2019. Bref, si Formolo entre dans l’échappée matinale, c’est pour lui.

 

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