
Victoire de Giovanni Visconti dans la neige du Galibier, alors que Tutto Bene remporte sa deuxième victoire consécutive au Fantagiro. Pas de changements aux classements généraux. Toujours une domination de Nibali et de la Team Bouchon.
Giovanni Visconti remporte l’étape reine du week-end qui a amené le peloton en France. Après un passage très calme de la première ascension, la première échappée a été déclenchée par l’habituel Stefano Pirazzi. Elle comptait un beau groupe d’attaquants, avec notamment Rabottini, Bongiorno, Weening ou Chalapud. Mais le seul du groupe à résister au retour des hommes de tête était finalement Giovanni Visconti, capable de mieux doser ses efforts sur le Télégraphe et le Galibier.
Au niveau des hommes forts du Giro, il ne s’est pas passé grand-chose. La démonstration de force de Nibali samedi à Bardonecchia a probablement enlevé tout espoir à ses adversaires et toute envie d’attaquer. Du coup, à part quelques tentatives inoffensives d’Henao, Kiserlovski, Sanchez ou Caruso, la seule vraie bataille a été celle pour le maillot blanc entre Majka et Betancur. Et c’est le Colombien qui été le plus malin, puisqu’à défaut d’avoir lâché Majka à la régulière, il empoche les bonifications de la deuxième place et dépasse le Polonais au classement.
Nibali, Betancur, Majka et Duarte. Voilà les quatre coureurs qui ont permis à Tutto Bene de remporter sa deuxième étape consécutive et le prix honorifique de Roi des Alpes. La team positive remonte aussi à la cinquième place du classement général et mène le groupe de poursuivants du quatuor de tête toujours formé dans l’ordre par Team Bouchon, Eddy Di Moioui, Ottim’hotel et Team Burton.
Ce classement ne risque pas de changer prochainement, puisqu’après le jour de repos de lundi, le parcours prévoit deux étapes relativement simples mardi et mercredi avant d’entamer les trois jours les plus difficiles du Giro.
Le bon plan du jour
Après avoir endossé le maillot de la montagne et avoir fait quelques top-10, Giovanni Visconti remporte enfin une belle victoire d’étape. Pour 26 fantamillions, il a déjà rapporté 410 points, donc autant qu’Intxausti et bien plus que Hesjedal ou des coureurs comme Gesink ou Scarponi. Evidemment, miser sur Visconti était un pari risqué que personne n’a osé prendre.
Le mauvais plan de ce tour
Il avait réservé une place dans cette rubrique, mais la question était simplement de savoir quand il y paraîtrait. Après sa deuxième défaillance en deux jour, on peut dire que Robrt Gesink se retrouve là ou tout le monde l’attendait : loin des premiers et dans la rubrique des mauvais plans. Dimanche, Gesink est le leader à avoir perdu le plus de temps. Il est actuellement onzième du général et risque encore de sombrer dans les dernières étapes. Au moins, il faut lui laisser une chose, sur le Galibier, il a terminé seul, et n’a pas obligé ses équipiers, notamment Kelderman, de l’attendre et leur faire perdre encore du temps.