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Andrea Vendrame s’impose en solitaire à Sappada ce vendredi après s’être joué avec classe de ses 18 compagnons d'echappée. La journée s’annonçait propice aux baroudeurs et ceux-ci n’ont donc pas manqué de se faire plaisir sur cette dix-neuvième étape avant la double ascension du Monte Grappa ce samedi. L'italien a profité de la descente de Selle Valcada pour forger à la pédale son deuxième succès sur le Tour d’Italie, trois ans après son triomphe à Bagno di Romagna. Très fort, Vendrame ne s’est, dès lors, plus relevé et a réussi à maintenir ses poursuivants à distance pour s’en aller méritoirement lever les bras avec une petite minute d’avance sur Pelayo Sanchez et ce diable de Georg Steinhauser. Les favoris n’ont eux pas bougé le petit orteil et terminent à presque seize minutes du vainqueur. On retiendra néanmoins l’improbable chute de G, sans grande gravité apparemment, à six kilomètres de l’arrivée. 

Go go go Lidl Trek fait la belle affaire au FantaGiro en remportant l’étape tandis que Tiraggiro continue tranquillement son petit bonhomme de chemin en tête du Général.

 

 

Le bon plan ! 

Andrea Vendrame n’est pas passé à côté d’une étape qu’il avait coché en rouge sur son agenda et, ne fût-ce ce que pour le plaisir qu’il a dû procurer aux 21 Fantamanagers qui se sont demandé presque trois semaines durant pourquoi ils avaient dépensé 10 Fantamillions, il mérite largement le titre de bon plan du jour. Baroudeur hors-pair mais rarement vainqueur, l’émotion du régional de l’étape était plus que palpable sur le podium et ça aussi, ça fait plaisir!  

Le Mauvais Plan du jour !

Toutes les équipes ne peuvent sortir pleinement satisfaites des trois semaines d’un grand Tour. Une victoire d’étape est donc pour ces équipes pas toujours les plus nanties une manière de ne pas repartir les mains vides après autant de journées de sacrifices et d’efforts. Cette journée de vendredi était donc l’occasion idéale de ne pas rester à quai avant l’arrivée à Rome ce dimanche. Mais pour la Groupama-FDJ de Pithie, l’Alpecin-Deceunink de Groves, Hermans et Conci ou encore la DSM-firmenich de Bardet et Jakobsen, le train risque bien de définitivement rester en gare et ça, c’est tout sauf un bon plan.

Comments

Astana bien sûr mais aussi et encore Jayco, Arkea, Israël, Bardiani et Polti. Pas facile d'entrer dans la lumière sur ce Tour d’Italie. Ceci dit, les onzième et douzième places de Tarozzi de la Bardiani et Bais de la Polti hier ont, à titre très personnel, presque valeur de victoire. Merci les gars...!