Etape à priori peu significative que cette 12è joute ibère qui reliait Maella à Tarragona, où les équipes de sprinters devaient normalement se régaler sur un parcours relativement propice à leurs qualités. C'était sans compter sur le le maillot arc-en-ciel du belge de la BMC, qui cueille ici son premier bouquet de la saison avec la tunique de champion du monde sur les épaules. De quoi pousser un ouf de soulagement, lui qui avait déjà échoué à la deuxième place sur cette Vuelta 2013. Un peu comme l'année passée Il a vaincu le signe indien sur les routes espagnoles et il brise la fameuse malédiction en réglant tout son petit monde au panache. De bonne augure pour Florence… Rien d'autre à dire si n'est l'incapacité chronique de Gianni Meersman à s'imposer sur les épreuves de prestige. Car ce tracé, une fois de plus, lui correspondait à merveille et une fois encore il échoue à quelques encablures du vainqueur du jour.

A la Fantavuelta non plus on ne s'attendait pas à de gros bouleversements. Rien ne bouge au classement général, on se regarde et on commence à rassembler ses troupes pour la montagne qui repointe déjà le bout de son nez ce week-end. L'insatiable et gargantuesque Miguel Indubreckx s'empare d'un fifrelin de la victoire d'étape et assoit un peu plus son avance au CG. Les écarts restent néanmoins très minces et cette dernière semaine de course vaudra plus que certainement son pesant d'or dans la lutte au podium final.

Classement complets de la Vuelta

Le bon plan du jour

Maximilien Richeze (12 Fantamillions), l'inconnu qui gagne à être connu. Placé sur toutes les arrivées au sprint, il lui manque encore ce petit chouïa qui fait la différence. Il en claquerait une, qu'il serait le sprinter le plus rentable mais les occasions ne seront plus légions. Malgré tout, un placement en bon père de famille.

Le mauvais plan du tour

Gianni Meersman (34 Fantamillions), très en verve ces dernières semaines, semblait tout désigné pour remporter quelques beaux succès de prestige sur cette Vuelta. Certaines arrivées étaient presque taillées à sa juste mesure de sprinter-puncher de talent. Malheureusement, il lui manque toujours ce petit quelque chose qui aurait pu faire de lui un incontournable parmi les incontournables et l'amener à être l'égal  d'autres champions de renom. On était en droit d'attendre plus du belge qui malgré ses déboires sauve néanmoins la face.