On savait l'étape du jour promise aux sprinters mais Tony Martin a bien failli déjouer les plans des quelques flèches présentes cette année sur la Vuelta. Peu de mots pour décrire l'incroyable scénario dont l'allemand nous a gratifiés sur les rudes routes de l'Extremadure. Il a tout simplement été somptueux et il ne s'en est fallu que d'un cheveu pour que Martin écrive une des plus belles pages dans l'histoire des échappées en solitaire victorieuses. Au final, il termine septième et c'est Morkov qui décroche à la surprise générale le bouquet du jour. Loin d'être un vrai spécialiste en la matière, le danois s'est pourtant imposé en costaud et décroche ainsi une victoire qu'il attendait depuis un temps certain.

A la Fantavuelta, Miguel Indubreckx conserve sa tunique rouge et accroit encore quelque peu son avance sur The King deuxième et Oréos troisième. Ciclo II, le seul à avoir cru en Morkov, s'impose à Caceres et s'offre une première victoire de prestige sur les routes espagnoles. Indubreckx et Spartak complètent le podium. Aujourd'hui les sprinters devraient encore être à la fête mais les yeux commencent tout doucement à se tourner vers samedi et le retour de la montagne. Ce qui inévitablement nous offrira quelques menus bouleversements au classement général.

Classements complets de la Vuelta

Le bon plan du jour

Il fallait avoir le nez fin pour dénicher le danois de la Saxo, Michael Morkov. Certes, il ne coûtait pas cher (5 Fantamillions), mais rien ne prédisait à l'ancien pistard plutôt coutumier des échappées, une victoire au sprint devant quelques ténors de la discipline. Quoiqu'il en soit, l'investissement en valait la peine et, qui sait, il nous réserve peut être encore quelques surprises dans sa musette.

Le mauvais plan du tour

Pour Tyler Farrar (19 Fantamillions), il y a clairement un avant et un après Wouter Weylants. Pourtant, sur cette Vuelta, il est un des noms les plus ronflants dans sa spécialité et d'aucuns voyaient en lui, un potentiel vainqueur sur les quelques arrivées promises aux sprinters. Loin d'être complètement à la masse, il termine quatrième à Caceres, il a pourtant bien du mal à retrouver son niveau d'antan qui lui avait permis de se hisser au sommet de la hiérarchie des sprinters de talent.