Elia Viviani a remporté comme prévu le premier sprint de la Vuelta 2018. Le champion d’Italie a devancé Giacomo Nizzolo, Peter Sagan, Nacer Bouhanni et Simone Consonni, au terme d’un sprint parfaitement lancé par Michael Morkov qui termine d’ailleurs 7ème du jour sur sa lancée. L’étape était loin d’être facile, ce qui a exclu plusieurs outsiders comme Walscheid, Soto, Aranburu ou Aberasturi de la lutte pour le succès d’étape. Elia Viviani confirme qu’il est le sprinter à battre cette saison et tentera peut-être de faire mieux qu’au Giro, où il avait remporté 4 victoires. En attendant, l’étape de mardi sera une nouvelle occasion de voir les leaders du général à l’œuvre. Kwiatkowski pourra-t-il garder son maillot de leader ? L’arrivée à la Sierra de Alfaguar n’est pas trop difficile, mais assez longue pour faire mal aux non grimpeurs.

A la Fantavuelta, c’est la Yellow Cycling Team qui l’emporte grâce à la triplette Viviani-Sagan-Kwiatkowski accompagnée de Pierre Rolland, deuxième du classement de la montagne derrière Mate Maradones. Au classement général, c’est Tommeke qui prend la tête avec une belle avance sur le duo Amigo et Les Galleries Kerreon.

Le bon plan du jour

On aura probablement encore l’occasion de louer les exploits d’Elia Viviani, et puis pour 58 millions, il doit encore en rapporté des points pour être rentable. Par contre, la belle surprise du jour vient de Giacomo Nizzolo. Enfin surprise… Nizzolo n’a jamais été un sprinter de seconde zone. Il avait le niveau de Viviani en 2016, année où il avait franchi un cap. Mais de sérieux problèmes au genou ont coupé son élan, lui ont fait faire une saison 2017 blanche et un début de saison 2018 avec le moral au plus bas. Cette deuxième place devant des sprinters costauds comme Sagan, Bouhanni ou Trentin rapporte déjà 100 points aux 31 Fantateams qui ne l’avaient pas oublié et surtout, elle lui montre que la grande victoire derrière laquelle il court depuis longtemps est peut-être à portée de mollets.

Le mauvais plan du tour

On avait encore un léger doute dimanche, après la montée de Caminito del Rey. On n’en a plus ce lundi : Dan Martin est venu en Espagne pour préparer les championnats du monde, au mieux essayer de remporter une étape, voir offrir un relai à son équipier Fabio Aru. Danny termine l’étape à plus de 4 minutes des premiers en compagnie d’Adam Yates, le mauvais plan d’hier… CQFD.

 

Comments

Curieux de voir s'il tentera quelque chose aujourd'hui, car à priori ça lui convient parfaitement. Mais je pense que ça sera plutôt une première explication entre les leaders un peu plus motivés.