Les championnats du monde sur route auront lieu ce dimanche à Kigali, au Rwanda. Une première dans l’histoire pour un pays Africain qui accueille la plus importante compétition internationale de l’année sur un parcours que les coureurs présents ne devraient pas oublier d’aussitôt. 268 kilomètres, 5.500 de dénivelé positif, un mur de 800 mètres à 8.1 % de moyenne ainsi qu’une côte pavée de 1.3 kilomètres à 6.3% à franchir à 15 reprises, le tout à une altitude de plus de 1.500 mètres… Bref, une course pour des grimpeurs costauds !  

Et qui dit grimpeurs costauds pense évidemment à Tadej Pogacar et, dans un deuxième temps à Remco Evenepoel. La cote du ket de Schepdaal a d’ailleurs grimpé en flèche après sa médaille d’or dans la course contre-la-montre où Remco n’a fait qu’une bouché de ses adversaires, y compris de Tadej Pogacar. Mais attention, un Pogacar humilié peut être cruellement revanchard, même s’il ne semble pas être dans la forme de sa vie, et qu’il n’a pas intérêt à présumer de ses forces sur un parcours aussi difficile. On a hâte de voir l’affrontement entre les deux champions et même s’il y aura quelques outsiders crédibles, comme Tom Pidcock, Giulio Ciccone, Mathias Skjelmose, Richard Carapaz, Ben Healy ou Juan Ayuso, tout semble indiquer que ces championnats du monde se résumeront à un duel entre Remco Evenepoel et Tadej Pogacar. On peut juste regretter l’absence d’autres grands noms du cyclisme mondial qui auraient rajouté du piment à la course s’ils avaient été au départ. Le parcours exigeant, couplé aux difficultés logistiques et au fait que les Championnats d’Europe se déroulent une semaine plus tard sur un circuit tout aussi vallonné, a en effet entrainé le forfait de certains coureurs, Jonas Vingegaard en tête. Mais les absents ont toujours tort et on ne parlera donc plus d’eux cette semaine. 

La dernière grande épreuve de la saison fantacycliste se déroulera en parallèle, avec le tant attendu FantaMundial. L’occasion pour les fantamanagers en forme de s’offrir une belle récompense et pour les fantamanagers déçus de sauver leur saison avec un titre mondial. Rien de tel donc que de se plonger dans la formation d’une équipe pour le FantaMundial avec l’objectif d’endosser le fanta-maillot-arc-en-ciel.