Victoire en costaud et pour cinq secondes du polonais Przemyslaw Niemiec au terme d'une échapée fleuve ! Les favoris se toisent, Contador reste en rouge pendant que Guayaba Verde mène vaillamment la meute Fantacycliste.
La Vuelta entrait ce week-end dans le vif du sujet avec un tryptique asturien assurément prometteur et l'espoir de voir les meilleurs en découdre attisait grandement nos papilles gustatives. Combat, il y eut, mais certainement pas celui qu'on était en droit d'attendre. Même si la course fut belle et que les deux vainqueurs du week-end méritent assurément leur victoire, la lutte tant attendue entre les favoris n'aura pas été d'une intensité inégalée. Alors qu'on s'attendait à voir Contador assailli de toutes parts sous les coups de boutoir adverse, on retiendra surtout l'incapacité chronique de Valverde et Rodriguez de nous offrir un show digne de ce nom.
Le seul à avoir véritablement dynamité la course en tête n'est autre que le maillot rouge actuel, El Pistolero. Plus fort que jamais, le madrilène, de manière assez contradictoire, a fait le jeu là où ses adversaires devaient justement le mettre à mal. On a plutôt eu droit à une course aux points quelque peu pathétique où ses deux plus proches poursuivants à la victoire n'ont guère brillé par leur éclat et se sont contenté de suivre de manière assez surprenante le désormais très autoritaire leader. Aucune banderille, aucune fantaisie et la nette impression, après cet affligeant spectacle, que plus rien maintenant ne peut barrer la route à Contador pour son troisième sacre sur sa Vuelta. Au final, ils lui reprennent quand même quelques menues secondes, mais de quelle manière…!
Quelques motifs de satisfaction néanmoins avec Froome, plus humain que jamais mais pourtant loin de sa forme d'antan, qui s'accroche comme un chien à son os et qui pourrait nous réserver une surprise en dernière semaine. Fabio Aru confirme qu'il a déjà tout d'un grand et Warren Barguil qui nous démontre qu'il a tout pour le devenir dans un avenir très proche. Soulignons également la très belle performance de Dan Martin, qui, relégué à 1'30 sur problème technique, parvient à recoller et accrocher une très belle septième place à l'arrivée. Tout bénéfice pour le sympathique coureur irlandais qui pointe désormais son nez aux portes du Top5 du classement général.
A la FantaVuelta, Guayaba Verde se pare de rouge pour quelques points juste devant l'incontournable The Best et le petit mais costaud, Escarabajo. Le trio se tient dans un mouchoir de poche puisque seules soixante petites unités les séparent. Autant dire qu'il ne va pas falloir avoir trop vite de fringale, d'autant qu'aujourd'hui le menu s'annonce particulièrement copieux. Les dés sont loin d'être déjà jetés et bien malin qui pourra prédire le Fantavainqueur à Saint-Jacques-de-Compostelle dans une semaine. Sur l'étape, retour gagnant de Vuelta4tagtik qui surclasse assez largement The Best, deuxième et Guayaba Verde, troisième.
Le bon plan du jour
On l'aime bien Dan Martin (31 Fantamillions). Jamais avare de ses efforts, l'irlandais, particulièrement malchanceux cette année, est en train de confirmer qu'il a bien l'étoffe pour s'aligner et briller sur une course de trois semaines. On connait ses capacités et le revoir en haut de l'affiche ne peut que nous combler de plaisir. Pour ceux qui doutaient de ses capacités à tenir la dragée haute aux meilleurs grimpeurs du peloton sur un grand Tour, force est de reconnaître qu'il fait bien plus que bien se défendre. Espérons juste que la poisse ne s'en mêle pas à nouveau et que sa quête d'un bon classement général ne s'arrête pas en si bon chemin.
Le mauvais plan du tour
On ne peut pas véritablement parler de mauvais plan, puisqu'ils occupent respectivement les deuxième et quatrième places au Général, mais l'image que Valverde et Rodriguez nous ont rendue hier sur les pentes de Covadonga n'est pas particulièrement celle qu'on attend du cyclisme qu'on aime. Alors ok, ils se battent avec leurs armes et avec les ambitions qui sont les leurs, mais bordel, que c'était laid à voir...!
Comments
Pour info : Given what
Pour info : Given what happened to him earlier in the stage, Dan Martin’s performance on Sunday’s 15th leg of the Vuelta a España was a very commendable performance. The Garmin-Sharp rider had an unexpected crash on the ascent of the day’s first climb, the Puerto del Torno, when a rider moved across him and took out his front wheel.
He was knocked sideways and tumbled over a guardrail and down a ravine. According to Martin, he fell [presumably sliding] five metres and came to rest in a thorn bush. It took him some time to climb back out due to the steepness of the slope and because he had little to cling to.
Il est dingue ce peïl...!
Pour info : Given what
“I was pretty shaken up by it all,” he told CyclingTips afterwards. “I even tried to get on my team-mate Johan Van Summeren’s bike, and he is much, much taller than me…I was just totally out of it, not thinking.”
Martin ended up one minute and 40 seconds behind the group of general classification riders but was helped back by his team. He was able to rejoin before the final climb and while he was affected by the fall, the injury to his shin which would later require several stitches plus the fatigue of the long chase, he managed to finish seventh. He also moved up three places to seventh overall
Pour info : Given what
Martin said that part of his damage limitation was achieved due to the very steady tempo that Chris Froome set on the climb. The Sky rider was put into difficulty by Alberto Contador (Tinkoff Saxo), Joaquim Rodriguez (Katusha) and Alejandro Valverde (Movistar), and paced himself to the summit.
Yes Eddy, bel article, 100 %
Yes Eddy, bel article, 100 % d'accord avec tes piques sur les deux ibères... enfin pris à leur propre piège (mais pas assez) par Froome aujourd'hui...