Danny VanPoppel a remporté la douzième étape du tour d’Espagne au sprint, 21 ans après la dernière victoire de son père Jean-Paul sur les routes ibériques. Van Poppel s’impose devant Daryl Impey, Toshi Vander Sande, Nikolas Maes et le décevant Degenkolb qui a été incapable de se frayer un chemin dans la dernière ligne droite pour enfin remporter sa première victoire. Avec trois sprinters de secondes zones dans le top-15 (Drucker, Richeze, Duque) et trois leaders du général (Aru, Rodriguez, Majka), la team Thug4Ever remporte une nouvelle victoire d’étape alors que son co-équipier Torero termine quatrième et conserve la tête du classement général. Avec deux teams très complémentaires dans le top-6, Nima confirme ses excellents choix sur cette Fantavuelta et rêve à présent de réaliser un exploit inédit : placer ses deux teams dans le top-10 du classement final d’un grand tour. A suivre, car nul doute qu’il renoncerait sans problème à ce record pour garantir la victoire finale. Mais la route vers Madrid est encore longue et il devra notamment se méfier de The King, qui termine deuxième du jour et se rapproche lentement au classement général avec ses quatre leaders dans le top-6 du général. Avec la simple triplette Aru-Rodriguez-Degenkolb, Les Cyclistes Volants prend quant à lui la troisième place du jour et monte à la septième place du général.

Le bon plan du jour

Si Danny Van Poppel peut difficilement être considéré comme un bon plan, puisque pour 28 fantamillions, il ne récolte aujourd’hui que ses premiers points, il est temps peut-être temps de parler d’une des grandes révélations de cette Vuelta, en tous les cas au niveau fantacycliste : Omar Fraile. Le coureur de la Caja Rural endosse désormais le maillot du meilleur grimpeur depuis 12 étapes. Pour 11 fantamillions, son butin est déjà de 360 points et avec l’avance dont il dispose au classement du maillot à pois, il pourrait encore grandir, voir tripler si le maillot restera sur ces épaules jusqu’à Madrid. C’était donc Fraile l’homme de la Caja Rural à prendre, mais personne ne l’avais compris.

Le mauvais plan du tour

Stuyven, Sbaragli, Ewan, Van Poppel. En ce qui concerne les sprints, il y en a eu pour tout le monde sur cette Vuelta. Et pourtant, ce n’étaient pas eux les noms les plus côtés pour les arrivées massives au départ de Marbella. S’il y avait quelques ténors du sprint mondial comme Sagan, Degenkolb ou Bouhanni, il y avait aussi d’autres jet-men qui devraient se situer juste derrière les grands, mais qui n’ont pas profité de la situation pour récolter des bouquets inédits. On pense notamment à Tom Van Asbroeck qui fait peut-être son meilleur résultat à Lleida (septième), mais qui reste malgré tout en dessous de son potentiel. 39 points pour 29 fantamillions, c’est quand même largement moins de ce qu’on pouvait s’attendre de la part du sprinter de Lotto Jumbo.

Comments

C'est vrai qu'il était tentant Barbero. Mais un peu cher pour les peux de garanties qu'il offrait. Pour le même prix il y avait Pelucchi qui était un investissement bien plus sûr...