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Alléchante, l'avant-dernière étape de ce Tour d'Espagne proposait ce samedi pas moins de sept ascensions répertoriées et une arrivée au sommet du Picon Blanco. Au top de sa forme après trois semaines éprouvantes, Eddie Dunbar a dompté le géant espagnol et empoche, en solitaire, sa deuxième victoire sur cette Vuelta. Après une intense bagarre entre les échappés et le gain du maillot à pois par Jay Vine, les favoris se sont livrés une lutte sans merci dont Dunbar a remarquablement profité en faussant compagnie à la meute à cinq kilomètres de l’arrivée. Malgré un gros travail de la Bora, on ne reverra plus l'australien et c’est un Mas, en tenue de gala, qui s’empare de la deuxième place. Troisième de l’étape, Primoz Roglic conforte un peu plus encore son maillot rouge et devrait, sauf accident ce dimanche, remporter son quatrième Tour d'Espagne. Ben O'Connor reste le dauphin du slovène mais ne possède plus que 9 secondes sur Enric Mas tandis que Richie Carapaz voit le podium irrémédiablement s’éloigner. Carlos Rodriguez, qui perd trois places au Général et qui peut dire adieu au maillot blanc, est le grand perdant du jour alors que Matias Skjelmose en est le grand gagnant. Quelle étape !

À la FantaVuelta, à l’image de Dunbar, Neyrox s’offre un nouveau succès d'étape pendant que le leader Pius Team s’attend à passer un dimanche on ne peut plus tendu.

Le Bon Plan du jour 


Ils ont été nombreux sur cette Vuelta à avoir eu l'immense privilège de figurer dans cette tant enviée rubrique. Pour l’ensemble de son Tour d'Espagne et même si son bilan chiffré est loin d’être faramineux, Pavel Sivakov y mérite assurément sa place. Certes, 144 points, c’est bien peu, mais pour la totalité de son œuvre trois semaines durant, on a vraiment pris beaucoup de plaisir à revoir le franco-russe à ce niveau. La victoire lui échappe de peu ce samedi mais dans le cœur de nombreux supporters, c’est assurément lui un des grands gagnants de cette Vuelta.

Le Mauvais Plan du jour 


Là aussi nombreux sont ceux à avoir rempli cette rubrique mauvais plan. Sepp Kuss pourrait en être le grand gagnant, ou le grand perdant c’est selon, tant l'américain a été insipide et inexistant au cours de ces trois semaines. Ce samedi n'en a été qu’une nouvelle confirmation et le vainqueur de l’année passée a une nouvelle fois démontré que ce n’était vraiment pas le cheval sur lequel il fallait miser. C’est sûr que sans Roglic et Vingegaard comme équipiers de luxe, ce n’est pas la même limonade. Triste !

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