Le sacre de Jeff Compact

Avec cinq coureurs du top-6 du classement général (Vingegaard, Almedia, Hindely, Riccitello et Pellizzari) la victoire de Jeff Compact ne faisait plus beaucoup de doutes, surtout que la combinaison était complétée par Bernal et Ciccone qui ont malgré tout rapporté des points importants, et par Brieuc Rolland et Léo Bisiaux, les deux jeunes français qui ont vécu des Vuelta fort différentes, avec 180 points pour le premier et zéro pour le deuxième. La course pour le podium était quant à elle beaucoup plus ouverte avec un sprint final qui a permis aux équipes remplies de leaders de faire le bond avec les points des classement finaux. Fufu Suisse monte ainsi sur la deuxième marche du podium avec une équipe très solide comprenant les trois premiers du général, Vingegard, Almeida, Pidcock, le presque meilleur jeune, Pellizzari, le maillot vert Pedersen et les coureurs low costs quasi tous performants Quinn, Viviani, Kwiatkowski et Masnada. Macho Madness réalise quant à lui la grande remuntada et prend la troisième place avec une combinaison similaire à celle de Jeff Compact, mais où Ayuso, Tiberi, Beloki et Staune-Mittet ont été moins efficace que Bernal, Ciccone et Rolland. 

Ces résultats montrent qu’il y avait beaucoup d’options pour construire une équipe compétitive du moment qu’on se basait sur la combinaison Vingegaard-Almeida. On pouvait gagner avec Ciccone, faire deuxième avec Ayuso et Tiberi ou monter sur le podium avec Pedersen, tous des coureurs qui n’ont pas rapporté autant qu’on pouvait l’espérer en début de Vuelta. Il fallait surtout compléter les équipes avec des Riccitello, des Pellizzari ou des Pidcock qui sont un peu les surprises de cette Vuelta, ou en tous les cas, les coureurs du haut du classement qu’on attendait le moins à ce niveau. Bravo en tous les cas à Yuix qui remporte sa première grande victoire fantacycliste après 10 ans de tentatives. Bravo aussi à Fufu qui a été plus précoce, avec un podium dès sa première participation, alors que qu’on ne présente plus l’ogre Macho Madness qui revient en course dans la lutte pour la leadership de la Fantaleague All Time. 

On notera que les vainqueurs de la Fantavuelta n’étaient pas très loin du meilleur score possible. Un score de 13.557 points qu’on aurait obtenu avec une équipe composée de Vinegaard, Almeida, Pidcock, Pellizzari, Hindely, Riccitello, Traen, Vernon et Kuss.

Une Vuelta qui ne laissera pas de traces

Heureusement qu’il y avait la Fantavuelta pour s’accrocher à ce tour d’Espagne qui n’entrera pas dans les annales. Entre parcours modifiés, étapes annulées, un Vingegaard qui ne fera décidemment jamais vibrer les foules, un Almeida qui ne sait décidemment pas attaquer, les victoires sans opposition des coureurs UAE et les autres leaders qui se contentaient d’être là, on a clairement vécu un des pires grands tours de ces dernières années. De cette Vuelta, on ne retiendra que l’étape de l’Angliru et la confirmation du talent de Giulio Pellizzari. Donc pas grand-chose… Rendez nous Pogi et sa joie de courir ! 

La domination de Patxi au Prono du Jour

L’annulation de la dernière étape n’aura eu que peu d’incidence sur le concours du prono du jour où Patxi était presque inatteignable après un parcours solide et efficace. Pas de gros risques, des pronos sur Vingegaard quand ça montait et sur Philipsen quand il y avait un sprint, mais un prono sur Jay Vine lors de la 9^ème étape qui a rapporté gros et qui a permis à Patxi de gérer la suite du concours avec sérénité. Il faut dire que le plus basque des fantamanagers est un vrai spécialiste de la discipline, avec déjà quatre victoires de pronos au compteur, ainsi que d’innombrables top-10. Bravo l’artiste !

La Team GAAO toujours solide leader de la Fantacup  

La fin de saison s’approche et il ne reste plus que les championnats du monde et les classiques d’automne pour faire tourner les pronostics. En attendant la dernière ligne droite, la Team GAAO, leader de la Fantacup, a géré tranquillement son statut lors de la Vuelta. Avec Vingegaard, Pedersen, Philipsen, Ciccone et Ayuso, l’équipe de JulienB était parée à toutes les attaques et entame ainsi le sprint final avec une avance confortable sur ses concurrents. Le dauphin actuel s’appelle Miguel Indurain qui a fait la bonne opération en Espagne, grâce à Tom Pidcock et Joao Almeida, alors qu’un petit groupe de 6-7 équipes n’est pas trop loin et compte encore faire une campagne d'automne parfaite pour tenter de ravir le prix le plus prestigieux de l’année. 

Merci à tous pour votre participation et rendez-vous au Rwanda avec le FantaMundial qui sera lancé dans les prochains jours.