podium etape 3 giro 2022 - podium stage 3

À 36 ans, Mark Cavendish remporte le premier véritable sprint de ce Giro. Neuf ans après sa dernière participation au Tour d’Italie, The man of Man s’impose à Balatonfüred et devance sur la ligne Arnaud Demare et Fernando Gaviria. Du grand art !

Au FantaGiro, fort des trois premiers du jour et de Mareczko, Nizzolo et Bol, c’est la Sagan Team qui s’impose alors que le général est toujours mené conjointement par la Team Girbao et celle d'Eddy Dimwawi. 

Le bon plan du jour !

Mark Cavendish faisait évidemment partie des favoris de cette première arrivée pour les hommes rapides du peloton et il n’a clairement pas manqué cet importantissime rendez-vous. Une fois de plus idéalement lancé par ses fidèles équipiers, le britannique remporte la 160ème victoire d’une carrière on ne peut plus prolifique. Celui qu’on avait pourtant vu à la traîne vendredi a porté un coup de fusil imparable et démontre, une fois de plus, qu’il est bien le meilleur sprinter de sa génération. Bravo l’artiste, on attend déjà impatiemment la suite.

Le mauvais plan du jour !

À contrario, bien en jambes vendredi mais déjà au sol après avoir touché la roue de Biniam Girmay, Caleb Ewan se voyait offrir une belle occasion de faire oublier son plus que malheureux faux pas. Il n’en fut rien et sa huitième place à l’arrivée est une immense déception pour le sprinter de poche d’une équipe Lotto chancelante. Certes, il reste encore pas mal d’opportunités pour scorer mais la spirale négative dans laquelle se trouve l’australien depuis quelques semaines n’augure rien de très encourageant pour la suite. Bon, en même temps, ce n’était jamais que la troisième étape !

Le Prono-Provoc du jour !

Revigoré par les embruns de sa Sicile natale et après une journée de repos salvatrice à son âge avancé, le Squale de Messine se met un point d’honneur à marquer l’arrivée sur ses terres de son empreinte. Bien aidé par un compagnon de route tatoué au fer rouge par sa récente déconvenue chez Movistar, le sicilien dompte l’Etna en solitaire comme en ses plus belles années et revêt un maillot rose dont il n’eut cesse de rêver depuis des semaines. Un exploit retentissant pour Vincenzo Nibali qui s’offre l’incommensurable bonheur de porter la tunique céleste 24 heures avant une entrée dans sa ville, ce mercredi, qu’on imagine déjà triomphale.  

 

Comments

C'est sympa de vous lire au quotidien sur un GT, Eddy et Lucho, ça faisait longtemps... Bon, mon Vino-Provoc du jour: oui, le Nero d'Avola est certainement l'un des meilleurs cépages au monde. A savourer en regardant la volcanique bagarre du jour... le Requin, pourquoi pas, mais je miserai plutôt sur la poiscaille franchouillarde façon Guillaume Martin ou Romain Bardet... Impatient de vivre cette étape ! (et sinon, j'en remets une couche mais c'est mérité: la nouvelle version du site est juste magnifique).

Salut a tous... petit compte rendu de la grande partenza en Hongrie:

  • mercredi soir la presentation des equipes... plus de monde que je ne l'imaginais sur la place des Heros de Budapest... la musique etait super forte donc avec Furupu on a decide de se mettre sur les cotés devant les bus des equipes... et coup de bol c'etait justement la qu'arrivaient les coureurs avec leurs equipes et qu'ils attendaient leur tour de monter sur la scene. On s'est donc retrouve juste devant eux... quelques souvenirs en vrac: Guillaume Martin le philosophe est un tout petit bonhomme, qui n'a pas l'air de peser plus de 50 kilos... Carthy par contre vraiment tres grand, et lui aussi d'une minceur stupefiante. Affini largement le plus costaud, une morphologie completement differente. VDP meme assis sur son velo a rien faire degage une sacree puissance.  Formolo tout petit lui aussi (je sais pas pourquoi je croyais qu'il etait plutot grand lui). Grosse ambiance pour les 3 coureurs hongrois - on pouvait s'y attendre mais je pense que ces 3 la vont vraiment s'en souvenir toute leur vie. Simon Yates le coureur le plus sympa (voila bien quelque chose que je n'aurais jamais imagine), vraiment decontracte, pret a aller de lui meme vers les gens pour signer des autographes et faire des selfies. Lavenu et Madiot en pleine discussion juste devant nous (malhreusement impossible d'entendre leur discussion a cause de la musique). Les DSM sont arrives a 7, pas de Bardet, bizarre... en fait il etait reste 50 metres en arriere pour discuter avec Lavenu et a rejoint les autres DSM quelques minutes plus tard. Cavendish cheveux poivre et sel  etqui faisait des clins d'oeil a la fille qui trimbalait le Trofeo promis au vainqueur final. Les Bora sont arrives juste apres les Lotto, Kamna a tout de suite file parmi les Lotto pour tchatcher avec eux, a se demander si il n'a pas deja negocié son arrivee chez Lotto pour l'annee prochaine.
  • vendredi midi le depart dans la ville puis vite en bagnole pour foncer a Visegrad. La voiture ca va plus vite que le velo surtout quand on fait pas le mega detour que les coureurs ont fait donc on est arrive bien longtemps avant eux. Visegrad c'est une toute petite ville ou un gros village comme on veut - beaucoup de cyclos venus de toute la Hongrie mais aussi de la Slovaquie... Sympa l'ambiance mais je ne peux qu'imaginer ce que ca aurait ete si Sagan avait ete la avec la frontiere slovaque a quelques kilometres. On a commence a grimper la cote a pied... y avait un grand ecran qui passait la course devant un bar a la banderole des 4 kms donc on est reste la. Comme on peut l'imaginer les coureurs sont passes devant nous comme des boulets de canon malgre le faux plat montant. La surprise: le delai par rapport a la retransmission... Sur l'ecran ils arrivaient juste a la banderole des 5 kms quand ils sont apparus devant nous aux 4 kms. Apres la course, retour a Budapest coinces dans les bouchons avec les voitures et bus des equipes qui retournaient aussi.
  • samedi le contre la montre... vraiment surrealistes de les voir passer a 100 metres de chez moi. Grand spectacle le CLM evidemment avec les coureurs qui passe les une apres les autres. On s'est dirige vers le centre ville pour voir les favoris et on s'est mis dans une sorte de chicane pour admirer les trajectoires et les relances... Le circuit etait vraiment sineux et pas large entre les ballustrades. Enorme ambiance quand Valter est passe, c'est lui la star ici. Premiere surprise: Vansevenant qui se tape une mega glissade a la sortie de la chicane devant nous, sacre coup de frayeur... Peu de temps apres, une spectatrise lache son bidon qui se retrouve au milieu du circuit... gros coup de stress mais un flic a recupere le bidon avec son balai avant que le coureur suivant arrive. Ensuite au tour de Manny Buchmann de passer devant nous... et bam il glisse aussi et tombe par terre. Sa voiture pile et reussit a l'eviter au dernier moment, heureusement qu'il ne pleuvait pas. Ils lui descendent un nouveau velo, il se releve, reprend son ancien velo, redemarre tant bien que mal, le mecano remet le nouveau velo sur le toit... tout ca a pris un temps fou et on a vraiment eu peur que le coureur suivant (Ben Tulett) arrive trop tot et lui fonce dedans. Je me demande d'ailleurs ce qui se serait passe si Tulett etait arrive car il n'y avait absolument pas la place pour 2 voitures sur ce circuit. En tout cas Buchmann a bien perdu 25/30 secondes sur cette chute donc son resultat final (a 50 sec de Yates) est plutot pas mal finalement. Sinon la plus belle trajectoire dans la chicane c'etait pour VDP, quel artiste.
  • sinon le sprint au Balaton dimanche c'etait un peu loin donc  on l'a regarde a la tele.

Voila pour mes impressions - bon Giro a tous

Merci coujou, et santé :) Macho & Furupu, sympa merci pour le compte-rendu... d'ailleurs avec quelques photos, voire le maillot fantaleague dans l'objectif, votre récit ferait la une de la fantagazette :)

Super Randy le compte-rendu merci beaucoup, gros succès ce départ de Hongrie en tout cas c'était magnifique à voir avec tout ce monde. Et je crois que tu es le seul à avoir vu la chute de Buchmann sacré info quand même car cela relativise sa contre performance. Et une question: que faisait Furupu en Hongrie? ;)

Merci pour ces impressions du grand départ Randy. Ca fait plaisir de lire ces petits détails qui nous échappent avec les retransmissions télévisées. D'ailleurs, des chroniques locales comme celle-ci, on en redemande, notamment pendant le Tour de France. Avis aux amateurs.

Cool ton reportage Randy, c'est comme si on y était ! Ah mais que je suis bête, j'y étais aussi... Pourquoi, demande Patxi ? Pour la Grande Partenza bien sûr, et accessoirement pour embrasser mes petits-enfants, qui sont, par une coïncidence étonnante, les enfants de Randy... C'est fou comme le monde est petit !

Puisque vous en redemandez, quelques impressions personnelles pour compléter le témoignage  de Randy sur le moment le plus riche d'étonnements : lorsque les coureurs regroupés par équipe ont dû patienter quelques minutes pile devant nous avant d'être appelés sur la scène pour la présentation des équipes. 

La découverte des visages de nos héros débarrassés de leurs casque et lunettes (ah, la petite casquette Peugeot de Bernard Thévenet...), la difficulté de reconnaître  les équipiers et les-presque-stars-mais-pas-tout-à-fait (5 ' pour être sûr que le coureur qui bavarde avec Landa est bien Peyo Bilbao (eh oui, Patxi, on a les a vu en vrai !!!), l'étonnement de les voir si jeunes, pas seulement ce gros poupon de Ponomar (tout fier de son beau maillot de champion d'Ukraine),  ou de Jay Hindley, l'ado australien qui sourit de toutes ses dents... Tous sauf Valverde, qui lui fait vraiment son âge.

Autre point curieux : les affinités nationales, linguistiques ou professionnelles au sein des équipes, Almeida, un peu à l'écart du groupe des UAE, entouré seulement de sa garde portugaise, Rui Costa et Rui Oliveira ; Carapaz (sur son vélo en or massif) blaguant à l'arrière avec Narvaez et Castroviejo pendant que Richie Porte, Ben Tulett et Ben Swift sont à l'écart devant et Sivakov tout seul ; les sprinteurs placés forcément au dernier rang de leur groupe : Nono Démare, seul derrière son maxi-train et Attila tout devant, Caleb (ouah les tatouages...) et DeGendt qui se marrent en queue de peloton, Nando Gaviria (ouah les tatouages - bis) et sa coupe de cheveux made in Madellin...

Bref, c'était génial !

ok je comprends mieux du coup :)! Bon par contre si les petits enfants/enfants sont aussi forts qu'aitatxi ou aita on risque pas de gagner beaucoup de fantaprono :(! Franchement super vos deux comptes rendus, on oublie souvent qu'ils sont "que collègues de travail" et pas forcement amis, pourtant il faut toujours rouler pour le leader...

Quant à Bilbao tu vas le reconnaitre aujourd'hui dans  les interviews d'après course après sa victoire à l'Etna, Landa va lui emmener le sprint (parce que l'inverse ça sert à rien!)!