À 36 ans, Mark Cavendish remporte le premier véritable sprint de ce Giro. Neuf ans après sa dernière participation au Tour d’Italie, The man of Man s’impose à Balatonfüred et devance sur la ligne Arnaud Demare et Fernando Gaviria. Du grand art !
Au FantaGiro, fort des trois premiers du jour et de Mareczko, Nizzolo et Bol, c’est la Sagan Team qui s’impose alors que le général est toujours mené conjointement par la Team Girbao et celle d'Eddy Dimwawi.
Le bon plan du jour !
Mark Cavendish faisait évidemment partie des favoris de cette première arrivée pour les hommes rapides du peloton et il n’a clairement pas manqué cet importantissime rendez-vous. Une fois de plus idéalement lancé par ses fidèles équipiers, le britannique remporte la 160ème victoire d’une carrière on ne peut plus prolifique. Celui qu’on avait pourtant vu à la traîne vendredi a porté un coup de fusil imparable et démontre, une fois de plus, qu’il est bien le meilleur sprinter de sa génération. Bravo l’artiste, on attend déjà impatiemment la suite.
Le mauvais plan du jour !
À contrario, bien en jambes vendredi mais déjà au sol après avoir touché la roue de Biniam Girmay, Caleb Ewan se voyait offrir une belle occasion de faire oublier son plus que malheureux faux pas. Il n’en fut rien et sa huitième place à l’arrivée est une immense déception pour le sprinter de poche d’une équipe Lotto chancelante. Certes, il reste encore pas mal d’opportunités pour scorer mais la spirale négative dans laquelle se trouve l’australien depuis quelques semaines n’augure rien de très encourageant pour la suite. Bon, en même temps, ce n’était jamais que la troisième étape !
Le Prono-Provoc du jour !
Revigoré par les embruns de sa Sicile natale et après une journée de repos salvatrice à son âge avancé, le Squale de Messine se met un point d’honneur à marquer l’arrivée sur ses terres de son empreinte. Bien aidé par un compagnon de route tatoué au fer rouge par sa récente déconvenue chez Movistar, le sicilien dompte l’Etna en solitaire comme en ses plus belles années et revêt un maillot rose dont il n’eut cesse de rêver depuis des semaines. Un exploit retentissant pour Vincenzo Nibali qui s’offre l’incommensurable bonheur de porter la tunique céleste 24 heures avant une entrée dans sa ville, ce mercredi, qu’on imagine déjà triomphale.


Comments
C'est sympa de vous lire au…
Salut a tous... petit compte…
Salut a tous... petit compte rendu de la grande partenza en Hongrie:
Voila pour mes impressions - bon Giro a tous
Merci coujou, et santé :)…
Super Randy le compte-rendu…
Super Randy le compte-rendu merci beaucoup, gros succès ce départ de Hongrie en tout cas c'était magnifique à voir avec tout ce monde. Et je crois que tu es le seul à avoir vu la chute de Buchmann sacré info quand même car cela relativise sa contre performance. Et une question: que faisait Furupu en Hongrie? ;)
Merci pour ces impressions…
Cool ton reportage Randy, c…
Cool ton reportage Randy, c'est comme si on y était ! Ah mais que je suis bête, j'y étais aussi... Pourquoi, demande Patxi ? Pour la Grande Partenza bien sûr, et accessoirement pour embrasser mes petits-enfants, qui sont, par une coïncidence étonnante, les enfants de Randy... C'est fou comme le monde est petit !
Puisque vous en redemandez, quelques impressions personnelles pour compléter le témoignage de Randy sur le moment le plus riche d'étonnements : lorsque les coureurs regroupés par équipe ont dû patienter quelques minutes pile devant nous avant d'être appelés sur la scène pour la présentation des équipes.
La découverte des visages de nos héros débarrassés de leurs casque et lunettes (ah, la petite casquette Peugeot de Bernard Thévenet...), la difficulté de reconnaître les équipiers et les-presque-stars-mais-pas-tout-à-fait (5 ' pour être sûr que le coureur qui bavarde avec Landa est bien Peyo Bilbao (eh oui, Patxi, on a les a vu en vrai !!!), l'étonnement de les voir si jeunes, pas seulement ce gros poupon de Ponomar (tout fier de son beau maillot de champion d'Ukraine), ou de Jay Hindley, l'ado australien qui sourit de toutes ses dents... Tous sauf Valverde, qui lui fait vraiment son âge.
Autre point curieux : les affinités nationales, linguistiques ou professionnelles au sein des équipes, Almeida, un peu à l'écart du groupe des UAE, entouré seulement de sa garde portugaise, Rui Costa et Rui Oliveira ; Carapaz (sur son vélo en or massif) blaguant à l'arrière avec Narvaez et Castroviejo pendant que Richie Porte, Ben Tulett et Ben Swift sont à l'écart devant et Sivakov tout seul ; les sprinteurs placés forcément au dernier rang de leur groupe : Nono Démare, seul derrière son maxi-train et Attila tout devant, Caleb (ouah les tatouages...) et DeGendt qui se marrent en queue de peloton, Nando Gaviria (ouah les tatouages - bis) et sa coupe de cheveux made in Madellin...
Bref, c'était génial !
ok je comprends mieux du…
ok je comprends mieux du coup :)! Bon par contre si les petits enfants/enfants sont aussi forts qu'aitatxi ou aita on risque pas de gagner beaucoup de fantaprono :(! Franchement super vos deux comptes rendus, on oublie souvent qu'ils sont "que collègues de travail" et pas forcement amis, pourtant il faut toujours rouler pour le leader...
Quant à Bilbao tu vas le reconnaitre aujourd'hui dans les interviews d'après course après sa victoire à l'Etna, Landa va lui emmener le sprint (parce que l'inverse ça sert à rien!)!
Yes , merci les gars pour le…