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Échappé de la première heure et un peu plus d’un mois après sa première victoire professionnelle, Nicolas Prodhomme, héroïque, en a enlevé une deuxième à Champoluc ce vendred .Le français de la Décathlon AG2R, après le succès de son équipier la veille, a vaillamment résisté à un peloton de cadors apathiques pour s’offrir méritoirement un inattendu bouquet en solitaire. Prodhomme franchit la ligne en vainqueur avec une bonne minute d’avance sur les deux seuls favoris à avoir bougé un tant soit peu les pédales, Isaac Del Toro et Richard Carapaz. Car on attendait beaucoup de cette étape reine avec ses cinq cols répertoriés et ses près de 5000 mètres de dénivelé. Mais hormis une tardive attaque de Richie Carapaz dans le final que Del Toro n’a eu aucun mal à suivre, les favoris n’ont pas moufté à la veille de l’étape du Finestre que l’on espère un chouia plus sexy à deux jours de l’épilogue de cet étrange mais passionnant Tour d’Italie. El Torito conforte son maillot rose tandis que La Locomotora de Carchi reprend également du temps à un Simon Yates qui n’a pu suivre la seule offensive digne de ce nom de ses deux rivaux. Vivement samedi !

Au FantaGiro, c’est la team Valencia qui remporte la palme du jour, ce qui lui permet par là-même de venir recoller au train de l’imperturbable Jay1 au Général.

Le Bon Plan du jour

On se rappelle, il y a un mois sur le Tour des Alpes, le formidable cadeau que Paul Seixas avait offert à son équipier de 28 ans. Cette fois, Nicolas Prodhomme n’aura eu besoin de personne pour aller chercher un succès que bien peu lui prédisait. Le français s’est débarrassé de ses deux derniers comparses de fuite dans le Col de Joux avant de résister corps et âme à un peloton qu’on imaginait bien plus entreprenant. Mais Prodhomme, lui, n’à jamais cessé d’y croire et enlève au crépuscule de ce Giro la plus belle victoire de sa carrière. Pour 6 petits Fantamillions, les 355 points engrangés sont du pain béni pour 17 FantaTeams heureuses. Respect !

Le Mauvais Plan du Jour

Au départ de ce Tour d’Italie, Thymen Arensman partageait le leadership chez Ineos avec son équipier Egan Bernal. Près de trois semaines plus tard, on se demande encore ce qu’est devenu le néerlandais de 25 ans. Certes, Thymen est tombé il y a deux jours et son genou endolori ne lui est assurément pas d’une aide précieuse pour affronter les innombrables cols de cette terrible troisième semaine. Mais au-delà de ce coup du sort, pour celui qui a montré cette année sur Paris-Nice et sur le Tour des Alpes qu’il avait vraiment la patate, sa seule huitième place lors de la neuvième étape est indigne de ce que l’on pouvait bien attendre de lui. Qui plus est avec deux contre-la-montre dont Arensman est tout de même un réel spécialiste. Même Rivera et Turner, ses équipiers, ont rapporté plus que les misérable 32 points qu’il a péniblement récoltés. Au final et au grand dam de 56 doux rêveurs, ça ne sera donc pas pour cette fois !

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