La passe d’armes entre sprinters continue et, ce samedi, la victoire est revenue dans l’escarcelle de Fabio Jakobsen magnifiquement emmené par un Sénéchal des grands jours. Une nouvelle fois arbitrée par Alberto Dainese qui termine deuxième, Jasper Philipsen n’a pu faire mieux qu'une troisième place. Les deux hommes rapides en sont donc à deux victoires chacun tandis que le maillot vert repasse sur les épaules du néerlandais de la Quick-Step. Hormis ce dernier kilomètre haletant, on retiendra le déclassement de Molano et la maigre sixième place d’Arnaud Demare décidément hors du coup. À la FantaVuelta, Aupa Athletic continue à prendre ses distances au Général et Vamos a la Playa, qui joue sur ses terres, s'offre les bises protocolaires de l'étape du jour.

Le bon plan

Dur, dur de se faire une place dans cette rubrique lors d’une telle étape et, surtout, de parvenir à discuter l’indéniable hégémonie des trois précités. Le jeune Jordi Meeus n’était pas loin de réussir son coup et, pour un coureur qui découvre le World Tour cette année, cette quatrième place a valeur de réelle satisfaction. Certes, le chemin est encore long pour l’ancien champion de Belgique U23 mais, petit à petit, Jordi fait son nid et il ne devrait pas très vite tarder à marquer de manière encore plus significative les esprits.

Le mauvais plan 

Fort d’une équipe qui n’est assurément pas venue pour jouer les premières places du général et toute acquise à sa cause, Michael Matthews espérait plus que certainement jouer un rôle majeur dans la course aux points et dans la quête d’un maillot vert qui lui tendait les bras. L’australien n’est pas le plus rapide au sprint, c’est tout à fait clair, mais sa belle pointe de vitesse et ses qualités de puncheur aurait dû lui permettre de bien mieux figurer dans les nombreuses arrivées pour les spécialistes du genre. Qui plus est, son expérience des grands rendez-vous jouait en sa faveur et la jeune garde ne devait pas l’effrayer outre mesure. Mais Matthews n’y arrive pas et il doit se contenter, après une semaine de course, d’une bien maigre moisson qui ne fait guère ses affaires.

Le Prono-Provoc du jour

À tout juste 20 ans, Thymen Arensman avait crevé l’écran sur ces mêmes routes espagnoles en 2020 en signant deux magnifiques Top10. Le natif de Deil, prédestiné à un très bel avenir sur les Grands Tours, se rappelle à notre bon souvenir ce dimanche en dynamitant le début d’étape avec les quatre mêmes comparses de DSM que vendredi mais ne laisse pas le soin à Storer de, cette fois, lui brûler la politesse. Le jeune batave s’envole sur les 13 kilomètres de l’ascension du terrible Alto de Velefique et remporte une somptueuse victoire qui fera date.

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