Troisième succès sur cette Vuelta pour Nielsen qui s’offre, au terme d'une haletante poursuite entre les échappés et le peloton, une victoire qui était loin d’être acquise. Une étape qui a démarré tambour battant, une bagarre de tous les instants pour intégrer l’échappée et un peloton décidé à ne pas vraiment laisser filer. 18 téméraires prennent cependant le large mais toujours à portée de fusil et sous l’œil averti de plusieurs équipes qui veulent également amener leurs hommes rapides à bon port. L’entente devant n’atteignant pas des sommets, sept coureurs s’en détachent et s’en vont fermement décidés à se jouer la gagne. Intense course poursuite qui verra les sept résister et Magnus Cort Nielsen franchir la ligne en premier. Rien à faire pour Oliveira et Simmons qui termine deux et trois, le danois, en état de grâce, est vraiment bien trop fort sur ce Tour d’Espagne. Impérial. Malgré une journée courue à un rythme loin d’être sénatorial, les favoris ont passé une journée tranquille et, à part pour le pauvre Louis Meintjes, la sérénité était de mise ce vendredi soir. Serein, Grezieux42 l’est toujours tout autant en tête du général tandis que JMA#1 l’emporte devant Aurel Team 2 et Lentoteam.

Le bon plan Quinzième, neuvième, septième et maintenant deuxième, Rui Oliveira n’est pas passé loin de la montre en or ce vendredi. Le jeune sprinter portugais de 24 ans n’a pu contrer ce viking de Nielsen mais les 146 points qu’il a désormais moissonnés représente une belle récolte pour un coureur à 8 fantamillions qu’on n’attendait pas à pareille fête. Barré par Molano sur les arrivées rapides, Oliveira démontre qu’il peut faire presque aussi bien que son comparse colombien. Et ça, ce n’est pas rien. Le mauvais plan ! L’étonnant Louis Meintjes a malheureusement dû ranger son vélo au clou ce vendredi suite à une mauvaise chute qui l’a contraint à un inévitable abandon. Certes, le sud-africain n’allait pas gagner la Vuelta mais son retour parmi les meilleurs faisait vraiment plaisir à voir. Promis au plus bel avenir après deux saisons concluantes en 2016 et 2017, le petit grimpeur s’était perdu en chemin depuis lors. Son arrivée chez Wanty, en feu sur cette Vuelta, lui a donc permis de revoir la lumière et sa présence dans le top10 du général n’était qu’une juste récompense. Après deux très belles journées sur les deux étapes reines, Meintjes met pied à terre là où il ne s’y attendait certainement pas. Dommage, vraiment dommage mais on espère vivement pour celui qui en a surpris plus d'un que la route ne s’arrêtera désormais plus là. Le Prono-Provoc du jour ! Après s’être battue corps et âmes pour reprendre l’échappée ce vendredi, la team DSM est bien décidée à ne pas laisser filer ce maillot à pois qui fait plus que lui tendre les bras. Avec cinq ascensions répertoriées au menu du jour, la DSM met, dès le départ, le gros braquet et met très vite ses deux mentors sur orbite. Storer et Bardet se joue la victoire à pierre, papier ciseaux dans la dernière montée de l’Alto Castro de Herville pour désigner le grand vainqueur et c’est… qui l’emporte. Je vous laisse le soin de désigner le détenteur de la pierre et celui du ciseau… !

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