Les bons plans des Strade Bianche

Tadej Pogacar a eu chaud sur les routes toscanes, mais Tadej Pogacar s’est relevé après sa chute et s’est imposé à sa manière pour remporter pour la troisième fois les Strade Bianche et égaler le record de Fabian Cancellara. On savait que seul le mauvais sort pouvait empêcher de Slovène de dicter sa loi et on n’est pas passé loin d’un événement qui aurait pu impacter la saison du champion du monde et par conséquence de tous les autres coureurs. Mais même s’il est tombé dans le ravin à 50 kilomètres de l’arrivée, Tadej s’est relevé indemne et a poursuivi sa course vers la victoire. Première classique et première victoire pour Pogi, finalement rien de neuf sous le soleil.

A un certain moment, après la chute et le retour de Pogacar, on pensait que Tom Pidcock avait un coup à jouer vu la situation non-idéale du champion du mone, mais le Britannique a dû hisser drapeau blanc à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, lorsque Pogi a remis la machine en route. Pidcock a eu le grand mérite d’être le seul à pouvoir suivre la première attaque de Pogacar dans le secteur du Monte Santa Maria. C’est déjà énorme et ça rassure les 93 fantateams qui ont dépensé 18 fantamillions pour lui. On notera aussi que Tim Wellens, Ben Healy, Gianni Vermeersch ou Magnus Cort on pris des belles places d’honneur, pour certains inattendues, et que Connor Swift et Jordan Labrosse sont les seuls coureurs à un million à faire des points.

Les mauvais plans des Strade Bianche

Les sterrati de Toscane peuvent être cruels et il faut toujours éviter la malchance pour espérer faire un bon résultat à Sienne. Certains outsiders n’ont pas réussi à éviter les pièges des routes blanches, à commencer par Maxim Van Gils et Matej Mohoric qui n’ont pas pris le départ, malades. Romain Gregoire, Valentin Madouas, Christian Scaroni, Alberto Bettiol, Mathias Vacek, Ben Tulett, Jan Tratnik ou Richie Carapaz ont ensuite tous été pris dans des chutes ou victimes d’ennuis mécaniques qui les ont empêché de jouer les premiers rôles. On ne sait pas trop ce qui lui arrivé, car il était dans le groupe des poursuivants après l’attaque de Pogacar, mais Marc Hirschi a terminé à une décevante et inutile 24eme place. On mettra également Lennert Van Eetvelt dans cette rubrique, même si le jeune belge termine dans le top-10 et fait mieux que sa 11eme place de 2024. Mais Lenny a dû mal géré ses efforts, puisqu’il termine derrière des moins bons grimpeurs que lui, au moins sur papier, comme Valgren, Vermeersch ou Bilbao. Un top-5 semblait à sa portée à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, mais Van Eetvelt a craqué lorsque le jeu s’est fait dur.