Et de trois pour Jasper Philipsen qui remporte sa troisième étape à Guijuelo après une belle démonstrations de l’équipe Alpecin. Pas d’échappée crédible lors de cette 19eme étape. Le peloton est fatigué comme l’était le Roi Pogi en fin de Tour de France et tout le monde s’est visiblement contenté d’une journée tranquille finalisée par un effort intense. Malgré une arrivée en légère montée qui aurait pu favoriser les sprinters plus puncheurs, Mads Pedersen n’a pas réussi à inquiéter son rival et doit se contenter de la deuxième place.
L’équipe Txom remporte la fanta-étape du jour alors que Tutto Bene et Col de Luteyrus continuent leur collaboration parfaite pour entamer le sprint final main dans la main.
Le bon plan du jour
Il fallait que Philipsen remporte au moins trois étapes pour être rentable, vu son prix de 40 fantamillions. C’est chose faite et les 92 fantateams qui ont pris le risque de miser sur lui n’ont pas complètement raté leur investissement. Il faut admettre que les leaders de l’équipe Alpecin-Deceunink ratent rarement les grands rendez-vous, aussi parce qu’ils peuvent compter sur une entière équipe à leur service. La prestation collective de vendredi était tout simplement éblouissante: rendez-vous avec toute l’équipe en queue de peloton à 15 kilomètres de l’arrivée pour le briefing; répartition des tâches et préparation du plan d’attaque pendant que les autres sprinters sont déjà en train de jouer des coudes en tête du groupe; lente remontée groupée mais discrète pendant que les autres sprinters luttent pour garder leurs positions en tête du groupe; deux kilomètres de l’arrivée, où sont les Alpecin? On ne sait pas, cachés mais groupés; 1 kilomètre de l’arrivée, toujours pas d’Alpecin devant, peut-être que Philipsen n’est pas dans le coup; 500 mètres, voilà trois Alpecin, frais comme des gardons, ils prennent la tête du peloton, un dernier relais appuyé, un poisson pilote à l’œuvre, un sprinter qui gagne avec deux longueurs d’avance sans même sentir la respiration de ses adversaires dans son cou. Une vraie Masterclass!
Le mauvais plan du tour
Le sprinter polonais Stanislav Aniolkowski coûtait 10 millions et pouvait être une option intéressante pour se garantir des points faciles. La concurrence était abordable pour le sprinter de la Cofidis qui avait montré lors du Giro 2024 qu’il sait comment rentrer régulièrement dans le top-10 des sprints massifs d’un grand tour. Mais ce n’est visiblement pas l’année des Cofidis et Aniolkowski n’a pas fait mieux qu’une 12eme place à Voiron et une 15eme à Guijuelo. 5 points… faciles certes, mais très chers.
Comments
J'aime le prono d'El Diablo…
19 km de l'arrivée Ciccone…
13 bornes. Landa seul devant…
Les J J (Jonas et Joao) sont…
7 km mais plus que 40s. Aie…
5 bornes et plus que 20s …
3 bornes.Mer... Ils sont…
Ah! ce Jonas. Trop fort…
Chapeau El Diablo quel…