Le grand vainqueur GREZIEUX42

Pour sa première année fantacycliste, Jpgag a frappé fort en remportant la Fantavuelta avec le score record de 11.072 points. Personne n’avait gagné un tour de trois semaines avec autant de points avant lui. C’est dire comme la formation GREZIEUX42 était proche de la team parfaite. Trois coureurs du top-4 final (Roglic, Mas, Yates), les deux meilleurs sprinters (Jakobsen et Philipsen), dont un remplacé au bon moment par Miguel Angel Lopez, un bon plan low-cost comme Lilian Calmejane et surtout, l’incroyable trouvaille Christian Odd Eiking qui lui offre finalement la victoire. Il fallait avoir le nez fin pour miser sur le norvégien de l’équipe Intermarché – Wanty Gobert, mais l’audace a été payante et cette première grande victoire autant plus savoureuse. Bravo.

Vamos a la Playa, si proche du soleil

Obtenir 10.705 points et ne pas remporter le concours, c’est rude. Rien de mieux que d’aller à la plage pour digérer cette défaite qui n’en est pas vraiment une. Car Vamos a la Playa a été un des grands protagonistes de la Fantavuelta. Vainqueur de 4 étapes avec une équipe composée de Roglic, Mas, Yates, Jakobsen, Philipsen (et Lopez en réserve), De la Cruz et Dainese, l’équipe était parfaite, mais quand on tombe sur quelqu’un qui a misé sur Eiking, on ne peut que s’incliner sportivement. ElPistolero007 va probablement regretter d’avoir dépensé 7 fantamillions pour les vétérans Lobato et Nieve qui n’ont pas rapporté grand-chose, mais il se consolera avec le prix honorifique de la meilleure association entre un nom d’équipe et le maillot choisi.

Tutto Bene, troisième et peinard

On ne l’a pas vu de toute la Fantavuelta, mais tel un vieux briscard du fantacyclisme, Tutto Bene est revenu du diable vauvert pour s’emparer de la troisième place et obtenir un des rares podiums qui manquait à son palmarès. L’équipe était équilibrée et aurait pu aller encore plus loin. Avec une combinaison Roglic-Bernal plutôt classique, associée aux bons plans Mas, Jakobsen, Dainese, De la Cruz et Molano, Tutto Bene a payé très cher la défaillance de Mikel Landa qui ne lui a rapporté que 22 points pour 28 fantamillions. Une fidélité au coureur basque qu’il risque bien de remettre en question la saison prochaine.

Les fanta-top

Comme souvent au Tour d’Espagne, il y a eu beaucoup de bons plans fantacyclistiquement parlant. Sans énumérer le top-5 du général, on citera surtout les coureurs low-cost très rentables comme Dainese, Calmejane ou Taaramae, mais aussi une série d’outsiders pour lesquels il fallait dépenser un peu plus mais qui ont crevé l’écran et été ultra-performants pendant ces trois semaines. On parle évidemment de Fabio Jakobsen (1475 points pour 9 millions) Christian Odd Eiking (848 points pour 10 millions), Magnus Cort Nielsen (1020 points pour 18 fantamillions) et Michael Storer (810 points pour 16 millions). Mis ensemble, ces quatre coureurs coûtaient un poil moins cher que Primoz Roglic et rapportent globalement plus de points que l’ogre slovène.

Les fanta-flop

Comme souvent au Tour d’Espagne, il y a eu beaucoup de mauvais fantacyclistiquement parlant. A commencer par Richard Carapaz qui faisait partie des favoris au départ de Burgos et qui est très vite rentré à la maison complètement bredouille. D’autres leaders comme Hugh Carthy, Mikel Landa et Giulio Ciccone n’ont pas fait beaucoup mieux, alors que certains possibles outsiders comme Lucas Hamiton, James Knox, Harm Vanhoucke ou Mark Padun ont traversé l’Espagne de manière complètement anonyme, ou presque. Quant aux sprinters, inutile de rappeler les décevantes prestations de deux stars du peloton comme Michael Matthews et Arnaud Démare, complètement dépassés par la jeune génération, et pourtant encore bien présent dans les cœurs et les pronos de nombreux fantamanagers.

Le retour de Vino

En surfant sur l’annonce du retour d’Alexandre Vinokourov à la tête de l’équipe Astana, le fantamanager Vinokourov a dominé le concours du Prono du Jour en s’imposant devant Furupu et amiral104. Miser sur les valeurs sures (au hasard… Roglic) et réussir quelques paris de temps en temps, voilà la formule qui a permis à Vino de prendre le large dès les premières étapes pour finalement contrôler son avance en troisième semaine et remporter sa première grande victoire fantacycliste.

La fantateam parfaite

On l’a dit, le vainqueur de la Fantavuelta n’était pas loin d’avoir la formation parfaite. L’exercice est difficile si on prend en compte les réservistes, mais sans compter les abandons, la formation idéale aurait rapporté 12.917 points et était la suivante :

Primoz Roglic, 56 fantamillions, 4106 points

Enric Mas, 37 fantamillions, 2219 points

Fabio Jakobsen, 9 fantamillions, 1475 points

Jack Haig, 28 fantamillions, 1324 points

Magnus Cort Nielsen, 18 fantamillions, 1020 points

Miguel Angel Lopez, 30 fantamillions, 1016 points

Christian Odd Eiking, 10 fantamillions, 848 points

Rein Taaramae, 3 fantamillions, 520 points

Alberto Dainese, 1 fantamillion, 389 points

Fait assez rare, cette équipe ne coûtait que 192 fantamillions et surtout, elle inclut le nouvel enfant terrible du peloton, Miguel Angel Lopez.

Le point sur la Fantacup

A la Fantacup, l’avant dernière étape a chamboulé le classement et donné quelques indications sur les rapports de force en présence, même si la compétition n’est pas terminée et il y a encore un paquet de points à prendre lors des classiques d’automne. Toujours est-il qu’Il Diablo a arrêté de se cacher pour prendre les commandes et tenter une échappée solitaire. Le diable n’a peut-être pas exploité à 100% les trois atouts qu’étaient Mas, Yates et Vlasov, notamment en raison de la prestation en demi-teinte du Russe, mais il a surtout apprécié l’écroulement de Richard Carapaz, ce qui lui a permis de dépasser à double vitesse un Furupu plus nerveux que Julian Alaphilippe dans un final de Liège-Bastogne-Liège. Il Diablo possède à présent près de 2000 points d’avance sur les poursuivants menés par Macho Madness et Tutto Bene. Une avance qui peut sembler confortable mais qui pourrait fondre comme neige au soleil lors les classiques d’automne, toujours très imprévisibles, que ce soit au niveau de la liste des participants ou du niveau de forme et motivation des gladiateurs.