10.202

Comme les points obtenus par le grand vainqueur du Fantagiro, la Team Limoncello. Avec Pedersen, Del Toro, Simon Yates, Derek Gee, Olav Kooij, Einer Rubio, Thymen Arensman et Lorenzo Milesi, cette équipe équilibrée place quatre hommes dans le top-8 du classement final, deux vainqueurs de maillot distinctif, le meilleur sprinter du Giro et un coureur low-cost qui marque quelques points. Seul Tymen Aresneman a déçu, pour le reste, on pouvait difficilement faire mieux compte tenu des circonstances, notamment les abandons des deux grands favoris Roglic et Ayuso qui ont chamboulé les plans de nombreuses équipes. Un Giro pour des teams B donc, mais encore fallait-il mettre les bons leaders de deuxième catégorie et surtout séparer Mads Pedersen des deux leaders les plus cotés avant le début de la course. Bravo à Olivdv70 qui remporte son premier grand titre trois ans après ses débuts dans le fantapeloton !

14

Comme le nombre de jours en fanta-maillot-rose de Jay 1, le grand déçu de ce final de Fantagiro. La team de Jérôme Robin était presque parfaite. Elle était compétitive même après les abandons de Roglic et Ayuso, grâce surtout à Del Toro, Pedersen, Bernal, Kooij et les bons plans low costs Tonelli, Davide Bais et Alessio Martinelli. Mais Jay n’a rien pu faire lors des calculs finaux avec seulement deux hommes dans le classement général. Il aura savouré ses moments de domination et obtient malgré tout son meilleur résultat fantacycliste. Il reviendra plus fort, mais après avoir pris un limoncello pour digérer…

15

Comme les points qui séparent la team Aupa Athletic, troisième, de la team Alpenin de Kelkrac qui échoue aux pieds du podium. La plus basque des fantateams a réussi l’exploit de monter sur le podium en ayant pris les quatre plus grosses déceptions du Giro, à commencer par Mikel Landa, miraculeusement replacé par Del Toro dès la deuxième journée, suivi par Roglic, Ayuso et Tiberi. Aupa Athletic n’avait pas Pedersen mais avec Simon Yates et Kooij en plus des points récoltés malgré tout par les leaders déchus, elle a pu faire un final de toute beauté pour s’imposer à la photo-finish dans le sprint pour la troisième place. Bravo pour le panache.

3589

Comme le score monstre de la révélation de ce Giro, le mexicain Isaac Del Toro. Il a passé deux semaines en rose et en blanc, a remporté une étape et terminé quatre fois deuxième et une fois troisième. Un Giro presque au niveau d’un Tadej Pogacar, même si la fin n’était pas complètement rose, avec cette maudite étape du Colle delle Finestre qui lui coute la victoire finale. Mais le sourire de Del Toro après l’étape et sur le podium de Rome montre que le jeune mexicain a probablement bien encaissé le coup et utilisera cette expérience pour grandir mieux et plus vite. Il faudra juste qu’on lui trouve un programme comptable avec celui de Pogacar, mais quelque chose nous dit que les dirigeants de l’UAE privilégieront le Mexicain à Juan Aysuo dans les prochains grands rendez-vous.

1980

Comme les points obtenus par le vainqueur du Giro Simon Yates. Un vainqueur-surprise, qui a surtout gagné en évitant les pièges lors des trois semaines en Italie. Il a limité les dégâts en contre-la-montre, évité les chutes et les ennuis mécaniques sur les strade bianche, il est passé à travers la chute de Nova Gorica pour entamer la dernière semaine dans les meilleures conditions, et même après avoir été lâché par Carapaz et Del Toro lors de l’étape de Champoluc, il a cru en lui pour affronter l’étape décisive en confiance. Il remporte son deuxième grand tour sept ans après son succès sur la Vuelta et surtout sept ans après sa désillusion sur le Giro. Un come-back inattendu mais mérité qui donne également du moral à l’équipe Visma en vue de la nouvelle bataille contre Pogacar et les UAE lors du Tour de France. 

689

Dans un Giro plein de surprises, un des événements les plus inattendus est la cinquième place finale de Damiano Caruso. Le vétéran âgé de 37 ans a réalisé un Giro solide et régulier, lui permettant d’offrir 689 points aux 31 fantateams qui ont dépensé la modique somme de 5 millions pour un dernier baroud d’honneur du Sicilien qui n’avait plus atteint un tel niveau depuis 2021, lorsqu’il termina deuxième du général.

625

Le dernier italien étant monté sur un podium d’un grand tour a probablement passé le témoin à la jeune génération du cyclisme transalpin. Mais au lieu de lancer Antonio Tiberi, c’est plutôt Giulio Pellizzari qui semble être le nouvel espoir italien pour les tours de trois semaines. Il ne devait même pas venir et a été inséré dans l’équipe en dernière minute afin de renforcer le soutien à Roglic en montagne. Mais Pellizzari s’est vite révélé être l’équipier le plus solide du Slovène, lui sauvant la mise sur les routes blanches, à Nova Gorica et à Asiago. Après l’abandon de Roglic, Pellizzari a pu jouer ses propres cartes, montrant un certain panache et un gros potentiel. Il termine sixième du Giro et rapporte 625 points aux rares fantateams qui ont cru en lui. 

230

Comme le score de Nico Denz, le coureur au meilleur coefficient du Fantagiro. Grâce à sa victoire et au prix de la fuga, il obtient 230 points et résiste de justesse au retour d‘Isaac Del Toro qui obtient un coefficient de 188, malgré son prix bien plus élevé. Parmi les autres bons plans low-cost, on citera aussi Gianmarco Garofoli, Alessandro Tonelli, Edward Planckaert ou Carlos Verona. 

2332

Comme le score qui permet à Quentin Voeckler de remporter le concours du Prono du Jour. Un concours compliqué, étant donné que les scénarios étaient imprévisibles et que les étapes de montagne n’étaient jamais clairement pour l’échappée ou les leaders du général. D’ailleurs, Quentin Voeckler n’a jamais misé sur les baroudeurs, leur préférant des pronos moins risqués qui n’ont jamais rapporté très gros, mais toujours assez pour rester dans le coup. Bravo à lui pour cette belle victoire qui enrichi le palmarès du vainqueur du Fanta-Olympics de Paris.